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Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

الفصل الخامس:

Zone de Texte: نصوص  علمية طويلة    
    ترجمة دون تعليق 
 

 

 

 

في هذا الفصل، سنعالج نصوصا علمية طويلة نسبيا ؛ وسوف لن نركز ظاهريا على مفهوم التكافؤات بأصنافها الثلاثة: التكافؤ التركيبي، التكافؤ الانتقائي والتكافؤ الدلالي، بقدر ما نركز على مرحلة النقل ) التعريب و التعجيم (. وسنكتفي بترجمة مباشرة تاركين الفرصة لقرا ئنا حتى يبدو آراءهم في شأنها..

 

الوثيقة رقم 29:

                       La cellule photoélectrique

Toute lumière porte de l'énergie: l'agrément ressenti quand on sort d'une baignade un peu fraîche pour se sécher au soleil en apporte la preuve. L'apport calorifique dû au rayonnement fait partie des réalités tangibles et n'a nul besoin d'être démontré. La chose est d'ailleurs si naturelle qu'elle n'a que tardivement attiré l'attention des physiciens, et il fallut l'avènement de la thermodynamique pour qu'on ait enfin des lois et des formules sans lesquelles il n'est pas de vraie discipline scientifique. lumière, on le sait maintenant, est une radiation électromagnétique; elle a donc des caractéristiques à la fois électriques et magnétiques, et il était logique de tenter de l'utiliser non seulement pour se réchauffer ou pour bronzer, mais aussi pour donner du courant. La chose nous paraît aujourd'hui aller de soit, alors que les principes qui sont à la base de la conversion lumière / électricité ont à peine plus d'un siècle. Quant aux montages pratiques tirés de ces principes, ils sont bien plus récents encore.

La première découverte se situe en 1873, quand l'Anglais Smith constate que la résistance électrique d'un barreau de sélénium varie avec l'éclairement qu'il reçoit; il y a donc un lien entre lumière et électricité. Smith note le fait, mais aucune théorie ne permet encore de l'expliquer.

Une quinzaine d'années plus tard, l'Allemand Wilhelm Hall-wachs découvre que le rayonnement ultraviolet décharge une plaque de zinc chargée positivement et la charge négativement si elle est neutre. La lumière agit donc non seulement sur la résistance électrique de certains éléments mais aussi sur les charges électriques elles-mêmes.

La lumière agit sur les charges électriques de certains matériaux Pour les physiciens de l'époque, c'est une énigme et, surtout, une contradiction dans une science qui, à l'image des mathématiques, n'admet pas qu'une porte soit à la fois ouverte et fermée. Pourtant, avec l'hypothèse des électrons, particules élémentaires de recharge négative, on a déjà admis depuis 1897 que la matière est discontinue. Et l'étude des rayonnements émis par un corps chauffé a mené Max Planck à introduire la notion de quanta: L'énergie émise sous forme rayonnement ne jaillit pas comme un flot continu mais comme un jet de sable, qui contient toujours un nombre entier de grains; le grain de sable, unité élémentaire, est ici le quantum d'énergie.

Or, les expériences faites sur les phénomènes photoélectriques montrent que les rayonnements absorbés ont, eux aussi, des effets discontinus; en 1905, Albert Einstein introduit la notion de photon pour rendre compte de ces expériences: le photon est le grain d'énergie associé à la lumière. En 1913, le Danois Niels Bohr présente son modèle de l'atome: un noyau de protons et de neutrons neutres, autour duquel tournent des électrons négatifs.

Ce modèle permet enfin d'expliquer le processus photoélectrique: quand les photons de la lumière tombent sur les atomes d'un matériau, ils en bousculent les électrons qui se trouvent changés d'orbite ou même éjectés. Comme le courant électrique est constitué par un rayonnement de particules chargées, le déplacement des électrons, particules de charge négative, correspond bien aux phénomènes de nature électrique provoqués par la lumière: électrisation de feuilles métalliques, variation de la résistance selon l'éclairement et autres.

Toutefois, cette interprétation corpusculaire des choses pose un problème théorique redoutable, qui ne sera résolu qu'en 1923 par Louis de Broglie avec la mécanique ondulatoire: la lumière est à la fois un phénomène continu sous sans aspect ondulatoire et un phénomène discontinu sous son aspect corpusculaire. Ces deux aspects ne sont pas contradictoires, mais complémentaires.

Une fois résolus les problèmes théoriques des processus photoélectriques, restait à les mettre en pratique. Avec les matériaux courants, ces processus ne se manifestaient que par des effets très faibles, tout juste mesurables en laboratoire. C'est l'électrisation d'une feuille métallique éclairée qui allait mener aux premières cellules photoélectriques, grâce aux progrès réalisés entre-temps sur les tubes à vide.

Cette électrisation correspond à l'apparition de charges à la surface du métal. Si on place ce métal en face d'une électrode dans une ampoule où règne le vide, ces charges, en l'occurrence des électrons négatifs, vont être attirés par l'électrode dès que celle-ci sera portée à un potentiel positif: un courant passe quand la cellule est éclairée. Ce type de cellule photoconductrice sera largement utilisé dans l'industrie, car toute ombre (passage d 'un objet devant la source de lumière qui éclaire la cellule ) se traduit par l'interruption du courant.

Mais le phénomène photoélectrique aura des applications beaucoup plus larges avec des matériaux très différents des métaux. Tout d'abord, il faut rappeler que le courant électrique est fait de déplacement de particules chargées au sein de la matière. La plupart du temps, ces particules sont des électrons, mais elles peuvent être aussi des atomes ionisés positifs ou négatifs, ou, plus rarement, des noyaux seuls.

Ensuite, pour ce qui concerne le passage de ce courant à travers un matériau, de très nombreuses expériences ont conduit à classer les solides en quatre groupes: les cristaux moléculaires, qui sont complètement isolants, les cristaux ioniques, qui sont conducteurs, les métaux, qui sont parfaitement conducteurs et enfin les cristaux covalents (carbone, germanium, silicium, etc...), qui sont intermédiaires entre les conducteurs et les isolants.

Dans les métaux, les électrons des couches extérieures d'un atome n'ont pas de position définie et s'échangent librement d'un atome à l'autre. Ils peuvent donc circuler tout au long d'un fil de métal, et le courant dans les métaux est essentiellement dû à un déplacement d'électrons.

Des applications différentes selon les conducteurs utilisés. Dans les cristaux ioniques, se sont des ions positifs (atomes ayant perdu des électrons)qui assurent la conduction. Dans les cristaux covalents, les atomes sont liés selon des directions déterminées, et les électrons de la couche extérieure se partagent entre les atomes adjacents; il en y a donc très peu qui sont libres, et, à l'état pur, la conductivité de ces cristaux est très faible: on parle alors de semi-conducteurs intrinsèques. Mais, fait essentiel, l'introduction de traces d'éléments étrangers modifie leurs propriétés de manière considérable.

Considérons, par exemple, le silicium, l'élément le plus abondant sur Terre et le plus utilisé en électronique. On commence par le préparer à un très haut degré de pureté(moins de millionième de millionième d'impuretés), après quoi, on lui ajoute quelques atomes d'un corps comme le phosphore ou l'arsenic, qui possèdent un électron de valence de plus. Pour chaque atome introduit, il y a donc un électron en excès par rapport au nombre de ceux qui assurent normalement les liaisons dans le réseau cristallin. Cet électron devient aisément libre et participe à la conduction dès la température ordinaire. On a obtenu un semi-conducteur de type (n), où l'atome étranger est donneur d'électrons. A l'opposé, on peut introduire dans le réseau du silicium un atome ayant un électron de valence en moins, comme c'est le cas de l'aluminium ou du bore. Cette fois, il manque un électron de liaison, ce qui forme une lacune ou trou, que peut combler un électron venant d'une autre liaison. L'atome étranger fonctionne cette fois comme accepteur d'électrons, et le trou, en se déplaçant de proche en proche, conduit le courant comme le ferait une charge positive, c'est la conduction lacunaire. Ce genre de semi-conducteur est dit de type(p). En mettant en contact deux semi-conducteurs de types

opposés, on réalise une jonction ne laissant passer le courant que dans un seul sens. En effet, le passage du courant dans le sens (p) (n) est facile, car le type (n) est capable de fournir des électrons négatifs pénétrant dans (p), tandis que les lacunes positives du type (p) vont dans (n). Au contraire, on ne peut faire passer dans le sens (n) (p) qu'un courant infime, car il n'y a quasiment pas d'électrons libres dans (p), ni de trous dans (n. Cette particularité, qui est celle de toutes les diodes, joue un rôle important dans la création d'un courant électrique à partir de la lumière.

Mais, pour comprendre l'effet photoélectrique, c'est-à-dire le déplacement des particules élémentaires sous l'action d'un champ magnétique, il faut revoir brièvement la structure de l'atome. Celui-ci est formé d'un noyau de protons et des neutrons autour duquel tourne un nuage électronique (en nombre égal à celui des protons: l'atome est à l'état normal électriquement neutre. Ces électrons s'étagent à des distances différentes du noyau, chaque distance correspondant à un niveau d'énergie. Ces niveaux constituent une bande d'énergie du solide, d'autant plus large que les atomes sont plus rapprochés dans le solide. La bande d'énergie la plus élevée est la bande de valence, et c'est là que se trouvent les électrons qui peuvent participer à la conduction. Mais il faut d'abord les sortir de cette bande, donc leur apporter une certaine énergie, dite travail d'extraction, qui peut être thermique, électrique ou lumineuse.

Dans le cas du phénomène photoélectrique, l'énergie apportée par le photon sert d'abord à extraire un électron de sa bande de valence, et une partie de cette énergie est déjà absorbée par le travail d'extraction ; le reste communique à cet électron une certaine vitesse, donc un déplacement qui se traduit par un courant électrique. Encore faut-il que ce courant ne soit pas annulé par un courant de sens contraire venu d'un autre groupe d'atomes, et c'est là que les propriétés des semi-conducteurs entrent en jeu. Quand les photons de la lumière entrent en collision avec les atomes d'un semi-conducteur, ils font monter les électrons dans la bande de conduction, laissant à la place une lacune dans la bande de valence. En fait, l'impact des photons va créer des paires électrons/trous qui peuvent être séparées par attraction ou répulsion électrostatique en présence d'un champ électrique: les électrons vont aller d'un côté, les trous de l'autre, et ce double mouvement de charges constitue un courant.

Par Renaud de La Taille:Science et Vie n°926 novembre 1994 pp:144-145-146.

 

 

 

  ترجمة النص:

الخلية الكهروضوئية

يحمل كل ضوء طاقة: والمتعة التي نحس بها، عند خروجنا من حمام بارد قليلا، ونحن نتعرض لأشعة الشمس دليل على ذلك. فالرصيد الحراري الذي يعود للإشعاع هو من الحقائق الملموسة التي لا تحتاج لبيان ولا لبرهان. فهذه المسألة تعد طبيعية جدا إلى حدود أنها لم تثر فضول علماء الفيزياء إلا مؤخرا، وكان ينبغي ظهور التيرموديناميك حتى نتوفر أخيرا على قوانين و صيغ لا يمكن من دونها أن تقوم لعلم حقيقي قائمة.

نعرف الآن أن الضوء إشعاع كهر مغناطيسي، فهو إذن ذو مميزات كهربائية و مغناطيسية في نفس الوقت. وكان من المنطقي محاولة استخدامه ليس فقط من أجل التسخين أو الاسمرار، بل أيضا لهدف توليد التيار. ويبدو لنا اليوم أن هذا الأمر عادٍ؛ إلا أن المبادئ التي تستند عليها عملية تحويل الضوء إلى كهرباء لا تكاد تتجاوز أكثر من قرن. أما التراكيب التطبيقية المستوحاة من تلك المبادئ فهي أكثر حداثة.

وقد تم أول اكتشاف سنة 1873 حين لاحظ الإنجليزي سميث ) Smith (أن المقاومة الكهربائية لقضيب من السيلينيوم[1] )1(تتغير بتغير الإضاءة التي يستقبلها، أي أن هناك رابطا بين الضوء والكهرباء. لقد أبرز سميث هذه الظاهرة لكن لم تتول أية نظرية تفسيرها.

و بعد ما يقرب خمسة عشر سنة، اكتشف الألماني ويلهلم هالواشWilhelm Hall) Wachs ) أن الإشعاعات فوق البنفسجية تفرغ صفيحة من الزنك مشحونة بكهرباء سالبة وتشحنها بكهرباء سالبة إن كانت محايدة. ولهذا فالضوء لا يؤثر فقط على المقاومة الكهربائية لبعض العناصر ولكن يؤثر أيضا على الشحنات الكهربائية نفسها.

 

يؤثر الضوء على الشحنات الكهربائية لبعض المواد.

بالنسبة لفيزيائيي تلك المرحلة، كانت الحقيقة أعلاه لغزا، ولا سيما تناقضا في علم لا يقبل، على غرار الرياضيات، أن يكون الباب مغلقا ومفتوحا في الآن نفسه. و لكن مع ذلك فقد تم القبول منذ 1897 بعدم اتصال المادة، وذلك مع ظهور فرضية الإلكترونات باعتبارها دقائق ابتدائية حاملة لشحنة سالبة. وقد مكنت دراسة الإشعاعات التي يرسلها جسم ساخن ماكس بلانك ) Max Blanck (من إدماج مفهوم الكمة: فالطاقة المنبعثة على الشكل الإشعاعي لا تتدفق كسيل مستمر بل كرمية رمل تحتوي دائما على عدد صحيح من الحبات؛ وحبة الرمل كوحدة ابتدائية هي هنا كمة الطاقة.

والحال أن التجارب التي أجريت على الظواهر الكهروضوئية تبين أن الإشعاعات الممتصة لها، هي الأخرى، تأثيرات غير متصلة ) متقطعة (؛ فقد أدخل ألبير انشتاين ) Albert Einstein (مفهوم الفوتون سنة 1905 ليبرهن على هذه التجارب: والفوتون هو حبة الطاقة المرتبطة بالضوء. وفي سنة 1913 قدم الدانمركي نيل بور) Niels Bohr (نموذجا للذرة يرى من خلاله أن النواة تتكون من بروتونات موجبة ونوترونات محايدة؛ وتدور حولها إلكترونات سالبة.

وقد أتاح هذا النموذج في النهاية تفسير الصيرورة الكهرضوئية وذلك كما يلي: عندما تسقط فوتونات الضوء على ذرات مادة معينة فإنها تدفع إلكترونات هذه الذرات لإرغامها على تغيير مدارها أو أكثر من ذلك قذفها. وما دام أن التيار الكهربائي يتكون من حركة دقائق مشحونة فان حركة الإلكترونات كدقائق مشحونة بكهرباء سالبة توافق تماما الظواهر ذات الطبيعة الكهربائية التي يسببها الضوء كتكهرب الوريقات الفلزية وتغير المقاومة بتغير الإضاءة وغيرها.

إلا أن هذا التفسير الجسيمي للضوء[2] )2(طرح إشكالا نظريا مخيفا لم يفكك رموزه لوي دبر وغلي في إطار الميكانيكا التموجية إلا سنة 1923 قرر أن الضوء هو في نفس الوقت ظاهرة متصلة بالنظر لمظهره التمويجي وظاهرة متقطعة بالنظر لمظهره الجسيمي. وهذان المظهران ليسا متناقضين بل هما متكاملين.

و بعد حل الإشكاليات النظرية للصيرورات الكهروضوئية بقي تطبيقها على أرض الواقع. لم تكن هذه الصيرورات تتمظهر بواسطة المواد العادية إلا على شكل تأثيرات ضعيفة أشد الضعف ليس أكثر من قابليتها للقياس في المختبر. إن تكهرب ورقة فلزية مضاءة هو الذي أدى إلى اكتشاف الخلايا الكهروضوئية الأولى بفضل التطورات التي حصلت وقتذاك في مجال دراسة أنابيب الفراغ. ويتوافق هذا التكهرب وظهور الشحنات على سطح الفلز. فإذا وضعنا هذا الفلز وجها لوجه مع إلكترود في حبابة يسود فيها الفراغ فان تلك الشحنات، بالنظر إلى الإلكترونات السالبة، ستجذبها الإلكترود بمجرد خضوع هذه الأخيرة لجهد موجب؛ ويمر تيار كهربائي عندما تضاء الخلية. وسيستعمل هذا الصنف من الخلايا الموصلة للضوء بكثرة في الصناعة، لأن كل ظل ) مرور جسم معتم أمام المنبع الضوئي الذي يضيء الخلية(يترجم بانقطاع التيار.

لكن سيكون للظاهرة الكهروضوئية تطبيقات أكثر اتساعا و انتشارا بواسطة مواد مختلفة كل الاختلاف عن الفلزات. وينبغي التذكير بادئا ذي بدء أن التيار الكهربائي ينتج عن حركة دقائق مشحونة داخلة المادة. وتكون هذه الدقائق في أغلب الأحيان عبارة عن إلكترونات، لكن يمكن أن تكون أيضا عبارة عن ذرات مؤينة موجبة أو سالبة، أو ناذرا نوى وحيدة.

أما فيما يتعلق بمرور التيار الكهربائي عبر جسم, فقد أدت تجارب عديدة إلى تصنيف الأجسام الصلبة إلى أربع مجموعات: البلورات الجزيئية وهي عازلة تماما, البلورات الأيونية وهي موصلة, الفلزات وهي موصلة تماما, وأخيرا البلورات التساهمية ) الكربون, الجرمانيوم, السيليسيوم...(وهي في منزلة بين المنزلتين: بين الموصلات و العوازل.

في الفلزات, ليس للإلكترونات الخارجية لذرة معينة موقع محدد, لذلك فهي تتبادل المواقع بحرية من ذرة إلى أخرى. وعليه تستطيع[3] )3(هذه الإلكترونات الحرة أن تتحرك طول السلك الفلزي, وينتج التيار في الفلزات أساسا عن حركة الإلكترونات.

 

تطبيقات مختلفة حسب طبيعة الموصلات المستعملة.

في البلورات الأيونية, إنها الأيونات الموجبة ) ذرات فقدت إلكترونات (هي التي تؤمن التوصيل. وفي البلورات التساهمية تكون الذرات مرتبطة وفق اتجاهات محددة, و توزع إلكترونات الطبقة الخارجية بين الذرات المتجاورة؛ لذلك فالقليل جدا من هذه الإلكترونات يكون حرا, و بالتالي تكون موصلية هذه البلورات في حالة خلوصها ضعيفة كل الضعف, ونتحدث إذن عن شبه موصلات ذاتية. لكن إقحام بقايا عناصر غريبة, وهو فعل جوهري, يغير خاصياتها بشكل ملفت للأنظار.

فلنعتبر مثلا السيليسيوم, وهو العنصر الأكثر انتشارا في الكرة الأرضية والأكثر استعمالا في الإكترونيك. نبدأ أولا بتهييئه على درجة كبيرة من النقاء و الخلوص ) أقل من -1210 من الشوائب (. وبعد ذلك نضيف له بعض الذرات من جسم كالفوسفور أو الزرنيخ تمتلك إلكترون تكافؤ إضافي. وبالتالي هناك, بالنسبة لكل ذرة مدمجة, إلكترون فائض بالنسبة لعدد الإلكترونات التي تؤمن في الحالة العادية الروابط داخل الشبكة البلورية.

ويصبح هذا الإلكترون بسهولة إلكترونا حرا, فيشارك في التوصيل انطلاقا من درجة الحرارة الاعتيادية. وبهذا نكون قد حصلنا على شبه موصل من الصنف ) n (حيث تكون الذرة الغريبة مانحة للإلكترونات.

وبالمقابل يمكن أن نقحم داخل شبكة السيليسيوم ذرة ينقصها إلكترون تكافؤ واحد على الأقل كما هو الشأن بالنسبة للألومنيوم أو البور. في هذه المرة ينقص إلكترون رابطة مما يؤدي إلى تشكل فجوة أو ثقب يمكن لإلكترون قادم من رابطة أخرى أن يملأها. وتشتغل الذرة الغريبة في هذه المرة كمستقبل للإلكترونات؛ أما الثقب فيوصل التيار رويدا رويدا كما قد تفعله شحنة موجبة. إنها الموصلية الثغرية. ويسمى هذا النوع من شبه الموصلات شبه موصل من الصنف ) p (.

ننجز وصلة لا تسمح بمرور التيار إلا في منحى واحد بربط شبهي موصلين من صنفين مختلفين. فمرور التيار الكهربائي في المنحى p  n سهل الإنجاز لأن الصنف n قادر على منح الإلكترونات السالبة التي تنفذ إلى p ؛ بينما ننفذ الفجوات الموجبة من الصنف p إلى n. على العكس من ذلك, لا يمكن أن نمرر في المنحى n  p إلا تيارا ضعيفا جدا؛ لأن الإلكترونات الحرة تنعدم تقريبا في p كما تنعدم الثقب تقريبا في n. وتلعب هذه الخاصية التي تميز كل الصمامات الثنائية دورا هاما في توليد التيار الكهربائي انطلاقا من الضوء.

لكن من أجل فهم المفعول الكهروضوئي, أي حركة الدقائق الابتدائية تحت تأثير المجال الكهرومغناطيسي, ينبغي مراجعة بنية الذرة مراجعة موجزة. فالذرة تتكون, كما رأينا، من نواة مشكلة من بروتونات و نوترونات تدور حولها سحابة من الإلكترونات ) يساوي عدد الإلكترونات عدد البروتونات لذلك فالذرة, في الحالة العادية, متعادلة كهربائيا (. وتتنضد تلك الإلكترونات على مسافات متباينة من النواة, وتوافق كل مسافة مستوا طاق معينا.

وتشكل هذه المستويات الطاقية شريطا طاقيا للجسم الصلب يزداد اتساعا بقدر ما تكون الذرات أكثر تقاربا داخل هذا الجسم. والشريط الطاقي الأكثر ارتفاعا هو شريط التكافؤ حيث توجد الإلكترونات القادرة على المشاركة في التوصيل. لكن ينبغي أولا إخراج هذه الإلكترونات من الشريط باستعمال طاقة تسمى شغل الانتزاع, وقد يكون حراريا أو ضوئيا أو كهربائيا.

في حالة الظاهرة الكهروضوئية, تستخدم أولا الطاقة التي ينتجها الفوتون لنزع الإلكترون من شريط التكافؤ, وقد تم امتصاص جزء من هذه الطاقة من طرف شغل الانتزاع؛ أما الباقي فيعطي للإلكترون المنتزع سرعة معينة, أي حركة تترجم إلى تيار كهربائي.

 لكن[4] 4) (ينبغي أولا ألا ينعدم هذا التيار بتيار ذي منحى معاكس قادم من مجموعة أخرى من الذرات؛ وهنا يكمن دور خاصيات شبه الموصلات.

عندما تصطدم فوتونات الضوء مع ذرات شبه الموصل, تقوم بنقل الإلكترونات إلى شريط التوصيل تاركة فجوة في شريط التكافؤ. في واقع الأمر, يحدث اصطدام الفوتونات أزواجا من الإلكترونات والثقب يمكن تفريقها بالتجاذب أو التنافر الكهرساكن في مجال كهربائي. حيث ستتجه الإلكترونات في اتجاه , والثقب في اتجاه آخر؛ وتشكل هذه الحركة المزدوجة للشحن تيارا كهربائيا.

 


الوثيقة رقم 30:

 

الطبيعة صورة فنية رائعة والعلوم الطبيعية هي الأدوات البشرية التي تكشف عن ألوان الإبداع في هذه الصورة, وترفع الستار عن أسرارها الفنية، وتمون الوجدان البشري العام بالدليل تلو الدليل على وجود الخالق المدبر الحكيم وعظمته وكماله. وهي كلما ظفرت في شتى ميادينها بنصر أو كشفت عن سر أمدت الميتافيزيقا بقوة جديدة, وأتحفت الإنسانية بدليل جديد, بما يدعو إلى الدهشة والإعجاب والتقديس. وهكذا لا تدع الحقائق التي أعلنها العلم الحديث مجالا للريب في مسألة الإله القادر الحكيم. فإذا كانت البراهين الفلسفية تملأ العقل يقينا واعتقادا فإن المكتشفات العلمية تملأ النفس ثقة وإيمانا بالعناية الإلهية والتفسير الغيبي للأصول الأولى للوجود.

خذ إليك فيزيولوجيا الإنسان في حقائقها المدهشة, واقرأ فيها عظمة الخالق ودقته, في كل ما تشرحه من تفاصيل, وتوضحه من أسرار. فهذا جهاز الهضم, أعظم معمل كيميائي في العالم, بما يتفنن به من أساليب تحليل الأغذية المختلفة تحليلا كيميائيا مدهشا, وتوزيع المواد الغذائية الصالحة توزيعا عادلا على بلايين الخلايا الحية التي يأتلف منها جسم الإنسان, إذ تتلقى كل خلية مقدار حاجتها؛ فيتحول إلى عظام وشعر وأسنان وأظافر وأعصاب طبق خطة مرسومة للوظائف المفروضة عليها في نظام لم تعرف الإنسانية أدق منه وأروع.

ونظرة واحدة لتلك الخلايا الحية التي تنطوي على سر الحياة, تملأ النفس دهشة وإعجابا بالخلية, حيث تتكيف بمقتضيات موضعها وظروفها. فكأن كل خلية تعرف هندسة العضو الذي التي تتوفر على إيجاده مع سائر الخلايا المشتركة معها في ذلك العضو, وتدرك وظيفته، وكيف يجب أن يكون.

وجهاز الحس البصري, الصغير المتواضع في حجمه, لا يقل عن كل ذلك روعة وإتقانا ودلالة على الإرادة الواعية والعقل الخالق. فقد ركب تركيبا دقيقا كاملا لم يكن ليتم الإبصار بدون شيء من أجزائه. فالشبكية, التي تعكس العدسة عليها النور, تتكون من تسع طبقات منفصلة, مع أنها لا تزيد في سمكها على ورقة رقيقة, والطبقة الأخيرة منها تتكون من ثلاثين مليونا من الأعواد، وثلاثة ملايين من المخروطات, وقد نظمت هذه الأعواد والمخروطات تنظيما محكما رائعا, غير أن الأشعة الضوئية ترتسم عليها بصورة معكوسة, ولذا شاءت العناية الخالقة أن يزود جهاز الإبصار – وراء تلك الشبكية- بملايين من خريطات الأعصاب, وعندها تحدث بعض التغييرات الكيميائية, ويحصل أخيرا إدراك الصورة بوضعها الصحيح.

فهل يكون هذا التصميم الجبار, الذي يضمن عملية الإبصار على أفضل وجه من فعل المادة على غير هدى وقصد, مع أن مجرد كشفه يحتاج إلى جهود فكرية جبارة؟!

وخذ إليك بعد ذلك البيولوجيا, وعلم الحياة. فإنك سوف تجد سرا آخر من الأسرار الإلهية الكبرى، سر الحياة الغامض, الذي يملأ الوجدان البشري اطمئنانا بالمفهوم الإلهي, ورسوخا فيه. فقد انهارت في ضوء علم الحياة, نظرية التوالد الذاتي , التي كانت تسود الذهنية المادية، ويعتقد بها السطحيون و العوام بصورة عامة, ويسوقون للاستشهاد عليها أمثلة عديدة , من الحشرات التي تبدو- في زعمهم- وكأنها تولدت ذاتيا, تحت عوامل طبيعية معينة, دون أن تتسلل من أحياء أخرى, كالديدان التي تتكون في الأمعاء, أو في قطعة من اللحم إذا عرضت للهواء مدة من الزمان, ونحو ذلك من الأمثلة, التي كانت توحي بها سذاجة التفكير المادي. ولكن التجارب العلمية القاطعة, برهنت على بطلان نظرية التولد الذاتي, وأن الديدان لم تكن لتتولد إلا بسبب جراثيم الحياة, التي كانت تشتمل عليها قطعة اللحم...

وقد استأنفت المادية حملتها من جديد، لتركيز نظرية التولد الذاتي, حين صنع أول مجهر مركب، على يد لوينهوك, فاكتشف به عالما جديدا من العضويات الصغيرة, واستطاع هذا المجهر أن يبرهن على أن قطرة الماء من المطر, لا توجد فيها جراثيم, وإنما تتولد هذه الجراثيم بعد نزولها إلى الأرض. فرفع الماديون أصواتهم وهللوا للنصر الجديد, في ميدان الحيوانات الميكروبية بعد أن عجزوا عن إقصاء النطفة, وتركيز نظرية التوالد الذاتي في الحيوانات المرئية بالعين المجردة. وهكذا تراجعوا إلى الميدان, ولكن على مستوى أخفض , واستمر الجدال حول تكوين الحياة نين الماديين وغيرهم إلى القرن التاسع عشر حيث وضع لويس باستور حدا لذلك الصراع , وأثبت بتجاربه العلمية أن الجراثيم والميكروبات التي تعيش في الماء

كائنات عضوية مستقلة ترد إلى الماء من الخارج ثم تتوالد فيه.

و مرة أخرى، حاول الماديون أن يتعلقوا بخيط من الأمل الموهوم فتركوا ميادين فشلهم إلى ميدان جديد، هو ميدان التخمير، حيث حاول بعضهم إن يطبق نظرية التوالد الذاتي على الكائنات العضوية المجهرية, التي ينشأ بسببها الاختمار، ولكن سرعان ما باءت هذه المحاولة بالفشل, كالمحاولات السابقة , وذلك على يد باستور أيضا حين أظهر أن التخمير لا يحصل في المادة لو حفظت بمفردها, وقطعت علاقتها بالخارج, وإنما يوجد بسبب انتقال كائنات عضوية معينة إليها, وتوالدها فيها.

وهكذا أثبت في نهاية المطاف, على شتى أصناف الحيوان، وحتى الحيوانات الدقيقة , التي اكتشفت حديثا ولم يكن من الممكن رؤيتها بالمجهر العادي , أن الحياة لا تنشأ إلا من الحياة, وأن النطفة, لا التولد الذاتي, هي القانون العام السائد في دنيا الأحياء.

ويقف الماديون عد هذه النتيجة الحاسمة, موقفا حرجا. لأن نظرية التوالد الذاتي, إذا كانت قد سقطت من الحساب, في ضوء البحوث العلمية, فكيف يمكنهم أن يعللوا نشوء الحياة على وجه الأرض؟! هل يبقى للوجدان البشري مستساغ- بعد ذلك- لإغماض عينيه في النور, وغض بصره عن الحقيقة الإلهية الناصعة, التي أودعت الحياة في الخلية الأولى؟! وإلا فلماذا كفت الطبيعة عن عملية التوالد الذاتي وللأبد, بمعنى أن التفسير المادي لخلية الحياة الأولى, بالتوالد الذاتي لو كان صحيحا, فكيف يمكن للمادية أن تعلل عدم حدوث التوالد الذاتي مرة أخرى في الطبيعة, على مر الزمن منذ الآماد البعيدة؟! والواقع أنه سؤال محير للمادية, ومن الطريف أن يجيب عليه العالم السوفياتي أو بارين قائلا: إذا كان بعث الحياة عن طريق التفاعل المادي, الطويل الأمد, لا يزال ممكنا في كواكب أخرى غير كوكبنا- يعني الأرض- ففي هذا الكوكب لم يعد له مكان, ما دام هذا البعث أصبح يحدث عن طريق أسرع وأقرب, وهو طريق التوالد البشري الزواجي, ذلك أن التفاعل الجديد حل محل التفاعل البدائي البيولوجي والكيمي, وجعله غير ذي لزوم.

هذا هو كل جواب (أو بارين) على المشكلة, وهو جواب غريب حقا, فانظر إليه كيف يجعل استغناء الطبيعة عن عملية التوالد الذاتي, بسبب أنها عملية لا لزوم لها. بعد أن وجدت الطريق الأسرع والأقرب, إلى إنتاج الحياة كأنه يتكلم عن قوة عاقلة واعية تترك عملية شاقة بعد أن تهيأ لها الوصول إلى الهدف عن طريق أيسر. فمتى كانت الطبيعة تترك نواميسها وقوانينها لأجل ذلك؟! وإذا كان التولد الذاتي قد جرى أول الأمر, طبقا لقوانين ونواميس معينة, كما يتولد الماء من التركيب الكيميائي الخاص بين الأوكسجين والهيدروجين, فمن الضروري أن يتكرر طبقا لتلك القوانين والنواميس, كما يتكرر وجود الماء متى وجدت العوامل الكيميائية الخاصة, سواء أكان للماء لزوم أم لا. إذ ليس اللزوم في عرف الطبيعة, إلا الضرورة المنبثقة عن قوانينها ونواميسها, فبأي سبب اختلفت تلك القوانين والنواميس ؟!

ولندع ذلك إلى علم الوراثة, الذي أخذ بمجامع الفكر البشري ويطأطأ له الإنسان إعظاما وإكبارا. فكم ندهش إذا عرفنا أن الميراث العضوي للفرد تضمه كله المادة النووية الحية لخلايا التناسل التي تسمى(الجرمبلازم), ولأن مرد جميع الصفات الوراثي, إلى أجزاء مجهرية بالغة الدقة وهي الجينات, التي تحتويها تلك المادة الحية في دقة وانتظام. وقد أوضح العلم أن هذه المادة لم تشتق من خلايا جسمية, بل من(جرمبلازم) الوالدين, فالأجداد وهكذا؛ وفي ضوء ذلك انهار الوهم الدارويني, الذي أقام داروين على أساسه نظرية التطور والارتقاء, القائلة إن التغييرات والصفات التي يحصل عليها الحيوان أثناء الحياة نتيجة الخبرة والممارسة, أو بالتفاعل مع المحيط, أو نوع من الغذاء , يمكن أن تنتقل بالوراثة إلى ذريته. إذ أثبت على أساس التمييز بين الخلايا الجسمية والخلايا التناسلية أن الصفات المكتسبة لا تورث. وهكذا اضطر المناصرون لنظرية التطور والارتقاء إلى أن ينفضوا يدهم من جميع الأسس والتفصيلات الداروينية تقريبا, ويضعوا فرضية جديدة في ميدان التطور العضوي, وهي فرضية لنشوء الأنواع بواسطة الطفرات. ولا يملك العلماء اليوم رصيدا علميا لهذه النظرية إلا ملاحظة بعض مظاهر التغير الفجائي, في عدة حالات, التي دعت إلى افتراض إن تنوع الحيوان نشأ عن طفرات من هذا القبيل, بالغم من أن الطفرات المشاهدة في الحيوانات لم تبلغ إلى حد تكوين التغيرات الأساسية المنوعة, وإن بعض التغيرات الدفعية لم تورث.

ولسنا بصدد مناقشة نظرية من هذا القبيل, وإنما نستهدف التلميح إلى نظام الوراثة الدقيق, والقوة المدهشة في الجينات الدقيقة, التي توجه بها جميع خلايا الجسم, وتنشئ للحيوان شخصيته وصفاته. فهل يمكن في الوجدان البشري أن يحدث كل ذلك صدفة واتفاقا؟!

 

محمد باقر الصدر: فلسفتنا. دار التعارف للمطبوعات بيروت. ط.15 1989 ص:308 إلى313.

 

 

قبل ترجمة هذا النص نشير أنه نص فلسفي لفيلسوف كبير, محمد باقر الصدر رحمه الله تعالى. وعلى هذا يكون من الصعوبة بمكان أن نكافئ الإحداثية الدلالية للنص الأصلي بمعادلات في المستوى المطلوب, نظرا لما يعوزنا من نقص في المعطيات الموسوعية في المجال (الفلسفة الإسلامية). ونعتذر مسبقا لروح المفكر الفيلسوف باقر الصدر وغيره من الفلاسفة المسلمين.

 

 

*Une version de texte:

 

La nature est une image artistique extraordinaire et les sciences naturelles sont l'outillage humain découvrant les genres d'innovation dans cette image, dévoilant ses secrets artistiques et ravitaillant la conscience humaine générale par des preuves irréfutables sur l'existence d'Allah, créateur d'un univers judicieusement organisé[5]; et sur sa majesté et sa planétude. Ainsi[6] , dès qu'elle fait succès en ces différents domaines ou révèle un secret, elle accorde de nouvelles puissances à la métaphysique et offre, à l'humanité, de nouveaux arguments au sujet de la magnificence, créatrice par excellence, ayant créée et organisée cette image éternelle; chose qui incite à l'étonnement, à l'admiration et à la purification. Les réalités, déclarées par la science moderne, ne laissent donc aucune part de doute au sujet d'Allah, le Tout -puissant et judicieux. Si les preuves philosophiques renforcent en l'esprit la certitude et la conviction, les découvertes de la science moderne renforcent en l'âme une foi certaine en la bienfaisance divine et l'interprétation métaphysique des premières origines de l'univers.

Matière et physiologie:

- Que l'on considère la physiologie humaine en ces merveilleuses réalités et que l'on y lise la magnificence et la finesse du créateur dans tout ce qu'elle explique de subtilités et explicite de secrets ! Ainsi, cette chose qu'est l'appareil digestif, la plus énorme usine chimique que l'on connaisse, s'ingénie à pratiquer des analyses chimiques surprenantes, par différentes manières, sur différents aliments et à en distribuer les éléments nécessaires avec justice entre des billions de cellules vivantes constituant le corps humain: chaque cellule reçoit ce dont elle a besoin, et ces éléments nutritifs sont transformés en os, en cheveux, en dents, en ongles, en nerfs, selon un plan organisé des fonctions imposées à cette cellule en vertu d'un système que l'humanité n'a jamais vu de plus fine et de plus superbe.

Un seul coup d'œil à ces cellules vivantes, renferment le secret de la vie, submerge l'âme dans un état d'étonnement et d'admiration à la cellule quand elle s' adapte aux conditions imposées par le milieu et les circonstances. Aussi dirait-on que chaque cellule connaît la géométrie de l'organe dont elle fait partie avec toutes les autres cellules communes et perçoit sa fonction et comment doit être.

Et l'appareil de sensation visuelle, bien que très petit en son volume, n'est pas toutefois moins magnifique ni moins perfectionné que tout ce qui précède. De même, il n'est pas non plus moins révélateur de la volonté consciente et l'esprit divin créateur. Cet appareil est méticuleusement installé en sorte qu'on ne peut nullement voir en l'absence d'une seule de ses parties. Ainsi, la rétine sur laquelle la lentille réfléchit la lumière est constituée de neuf couches séparées; bien que son épaisseur ne dépasse pas celui d'une feuille très fine. La dernière couche est formée de trente millions de bâtonnets et trois millions de cônes. Ces cônes et ces bâtonnets sont parfaitement organisés, néanmoins, le Soigneux Créateur, veut que l'appareil visuel soit muni-au-delà de la rétine- de millions de nerfs optiques au niveau des-quels se produisent quelques transformations chimiques pour que l'image soit finalement perçue normalement.

Cette grandiose planification assurant une plus meilleure Vision serait-elle un fait de la matière agissant sans perspective ni pertinence, alors que seulement sa découverte nécessite des efforts intellectuels considérables? !

 

Matière et biologie:

Voyons ensuite la biologie, science de la vie. On y découvrira un autre des grands secrets divins, secret mystérieux de la vie, remplissant la conscience humaine de sérénité et d'affermissement en notions divines. A la lumière de la biologie, la théorie d'autogénie qui encadrait l'esprit matérialiste et qui était soutenue par des esprits futiles de gens de public d'une manière générale; lesquels présentaient comme arguments en faveur de cette théorie de nombreux exemples: des insectes semblaient, prétendait-on, être spontanément générés, sous l'influence de facteurs naturels donnés, sans provenir d'autres organismes vivants, comme les vers qui se forment dans les intestins ou dans un morceau de viande laissé en plein air pendant une durée donnée, ainsi que d'autres exemples inventés par l'esprit matérialiste primitif. Cependant, des expériences scientifiques concluantes ont prouvé l'ironie de la théorie d'autogénie; et que les vers ne sauraient être générés qu'à partir de microbes de la vie qui avaient été englobés par le morceau de viande...

A peine le premier microscope complexe, avec lequel un nouveau monde de microorganismes ait été découvert, fut-il construit que le matérialisme reprit sa compagne à nouveau en vu de renforcer la théorie d'autogénie. Ce microscope avait pu démontrer qu'une goutte d'eau de pluie ne contenait guère de microbes, mais ces derniers s'engendraient après que la goutte atteignait la surface de la terre. Les matérialistes avaient alors criaillé en annonçant leur nouveau succès dans le domaine des animaux microbiens après qu'ils n'étaient pas parvenus à écarter l'idée du sperme et à installer la théorie d'autogénie pour les macro organismes. Ainsi, ils avaient regagné leur camp, mais d'une manière limitée, le débat au sujet de l'origine de la vie continuait, en effet, entre les matérialistes et autres jusqu'au dix-neuvième siècle. C'est là que Louis Pasteur avait mis fin au conflit: il affirme[7] par des expériences scientifiques que les microbes et les parasites qui vivent dans l'eau sont des organismes indépendants qui proviennent du milieu extérieur et se reproduisent dans l'eau.

Une autre fois encore, les matérialistes essayèrent de s'accorder à une lueur d'espérance imaginée. Ils dépassèrent le domaine, de leur défaite pour un nouveau domaine, c'est celui de la fermentation. Certains d'entre eux tentèrent d'appliquer la théorie d'autogénie aux organismes microscopiques qui sont la cause de fermentation. Mais cette tentative, comme les précédentes, n'eut pas tardé à vouer d'échec: cette mise en cause fut toujours réalisée par Pasteur qui montre que la fermentation ne se produit pas dans la matière en cas où elle est conservée seule sans maintenir aucune relation avec le milieu extérieur; mais elle se produit à cause du passage des organismes bien précis dans cette matière où ils se prolifèrent.

Ainsi, il s'est avéré finalement que, quelles que soient les catégories animales, même les animaux microscopiques, découverts récemment, qu'on ne pouvait percevoir au microscope ordinaire, la vie ne serait être conséquence, que la vie; et que la reproduction spermatique, et non l'autogénie, est une loi générale privilégiée dans le monde des vivants.

Par résultat décisif, les matérialistes furent donc mis dans une situation critique. En effet, si, à la lumière des recherches scientifiques, la théorie d'autogénie se trouve falsifiée; alors comment allaient-ils procéder pour justifier le phénomène de naissance de la vie à la surface du globe? ! En outre, resterait-il, après tout cela, à la conscience humaine une capacité de fermer les yeux pour ne pas percevoir la vérité éclatante, vérité divine évidente qui a confié le secret de la vie dans la cellule ou les cellules primitives? ! Sinon, pourquoi la nature a-t-elle cessé, une fois pour toute, de faire l'opération d'autogénie? ! Autrement, si l'interprétation matérialiste de la cellule primitive de la vie par autogénie était pertinente, comment le matérialisme pourrait-il donc justifier le fait que l'autogénie ne se produise guère, une fois pour toute, dans la nature, et ce depuis jadis? En réalité, il s'agit d'une question particulièrement embarrassante pour le matérialisme. C'est très amusant que le savant russe Aubarine y réponde”: si la renaissance de la vie par réaction matérielle à long terme, dit-il, est encore possible sur d'autres planètes autres que la notre- il veut dire la terre-, elle n'est plus possible sur cette planète, étant donné que cette renaissance se produit d'une manière brève et proche, par reproduction spermatique; la nouvelle réaction a, en effet, remplacé la réaction biologique quantitative primitive qui se trouve, par suite, neutralisée et non nécessaire"(cf.Histoire de l'homme p: 10).

C'est ça la réponse d'Aubarine à notre sujet problématique. C'est une réponse vraiment bizarre. Regardez moi comment il rejette l'opération de génération spontanée qui, après avoir trouver le chemin le plus bref et le plus réduit pour produire la vie, n'est plus nécessaire, on dirait qu'il parle d'une puissance parfaitement consciente qui renonce à l'opération pénible après que l'atteinte de l'objectif par le chemin le plus accessible lui est offerte. Quand est-ce que la nature renonçait à ses lois pour ce motif? ! Si l'autogénie s'est produite au début selon des lois et des codes bien déterminés, comme l'eau qui se forme selon une synthèse chimique particulière entre l'oxygène et l'hydrogène; elle doit se reproduire selon les même lois comme se reproduit l'eau, qu'elle soit nécessaire ou non, en présence de facteurs chimiques particuliers. En effet, pour la nature, la nécessité n'est que celle provenant de ses lois et de ses codes. Mais pour quel motif ces lois se sont-elles diversifiées? !

Matière et hérédité

Que l'on laisse à part le domaine biologique et voyons maintenant la science de l'hérédité qui a captivé la pensée humaine et pour laquelle l'homme s'incline de respect et d'admiration. Nous serons très étonnés si nous apprenons que tout l'héritage organique de l'individu est renfermé dans la matière nucléique des cellules sexuelles, appelée (génome) et que tous les caractères héréditaires ont pour origine des fragments microscopiques très fins: les gènes, bien organisés, contenus dans cette matière vivante. La science a montré que cette matière ne dérivait point des cellules normales du corps, mais du génome des parents, des ancêtres et ainsi de suite. A la lumière de ceci, la chimère darwinienne, qui constituait la base sur laquelle Darwin avait bâtit la théorie d'évolutionnisme disant que les changements et les caractères acquis par l'animal au cours de sa vie par suite d'habileté et de pratique ou par réaction avec le milieu ou selon la catégorie alimentaire, peuvent se transmette héréditairement à ses descendants, s'est ainsi écroulée. En effet, il s'est avéré, à la base de la distinction entre les cellules du corps et les cellules sexuelles, que les caractères acquis ne sont pas hérités. Aussi les partisans de la théorie d'évolutionnisme avaient-ils été forcés de mettre en cause presque tous les fondements darwiniens et d'avancer une nouvelle hypothèse dans le domaine de l'évolution organique, il s'agit de l'hypothèse de génération des espèces par mutation. Mais, aujourd'hui, les savants ne possèdent pas d'acquis scientifiques pour cette théorie, à part certain phénomènes de mutation fortuite, constatés dans plusieurs cas, menant à supposer que la variation des animaux soit le résultat de mutations de ce genre, et ce bien que les mutations constatées chez les animaux n'aient pas atteint l'état de génération à variations fondamentales, et que certaines variations propulsives ne soient pas héritées.

On n'a pas pour tâche la discussion d'une telle théorie, mais on veut attirer l'attention à la finesse du système héréditaire et à la puissance extraordinaire des gènes microscopiques avec lesquels toutes les cellules de l'organisme sont orientées, et qui accordent à l'individu sa personnalité et ses caractères. Mais, est-ce que tout cela peut se reproduire, pour la conscience humaine, d'une manière hasardeuse? !

 

M.Bākir As-sadr:Notre philosophie.Dar At-taārof lilmaţbōāt Beyrouth. 15E 1989 pp:308 à 313             

        


[1] - إن السيلينيوم عنصر كيميائي عدده الذري , Z=34. انه شبه موصل ترتفع موصليته الكهربائية ارتفاعا كبيرا عندما يتعرض لأشعة الشمس. فهو يستعمل في صناعة المركبات الكهروضوئية...

[2] - إن تكرار كلمة " " chosesفي النص الأصلي ينطوي على أسلوب فرنسي ركيك, لذلك تجدني لا أترجمها ب"أشياء" بل أترجمها حسب ما يمليه السياق.

[3] -  نذكر أن جريماس يختص البنية الصوغية "أستطيع-أفعل = Pouvoir-faire " بالقيمة الصوغية "الحرية" وهذا ينطبق تماما على نوع من إلكترونات الفلز تسمى إلكترونات حرة.

[4] - تعبر الصيغة الفرنسية (Encore que + I.S) المستعملة في اللغة الأدبية خاصة , عن التقابل.

[5] - الخالق هو الله, خلق الكون والعالم بإتقان وتدبير وتنظيم ينم عن حكمة إلهية لا تظاهيها حكمة , وهذا تبرير للتأويل الذي أقدمت عليه حين ترجمت التعبير "الخالق المدبر الحكيم..."

[6] -  " الواو " في النص الأصلي رابط منطقي يدل على الاستتباع.

 

[7] - إن استعمال زمن الحاضر ذي الحقيقة العامة له ما يبرره في طبيعة نص محمد باقر الصدر, الذي هو نص حججي. لذلك فالتغيير الزمني الملاحظ في النص فرضه السياق العلمي الذي يناصره الكاتب, ويعتبره حقيقة علمية عامة.

 

 

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Dernière modification : 08/05/2004