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définition sémiotique de la traduction      


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Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

 

2-Une définition sémiotique de traduction :

 

         La traduction est-elle une sémiosis ?

                   Lorsqu’on parle  au sujet de la sémiotique en linguistique contemporaine, notre autorité compétente n’est autre qu’un courant linguistique nouveau est très rénovateur, qui est encore en phase d’édification métalinguistique , à savoir l’Ecole de Paris comprenant un groupe de chercheurs en sémiolinguistique. Le sémiologue A.J.Greimas est l’un des fondateurs de ce courant qui ne cesse de se répandre, quoique celui-ci fasse remarquer au premier colloque sur la sémiotique de l’espace , tenu à Paris en 1973,que la sémiotique était peut-être une question de mode et que dans un délai de trois ans on n’en parlât plus.

L’école de sémiotique est fondée à base d’une accumulation qualitative de travaux théoriques parmi lesquels on cite : « la sémantique structurale » d’A.J.Greimas publié en 1966 ;le célèbre dictionnaire intitulé « Dictionnaire raisonné de la théorie du langage » qu’a composé Greimas avec l’un de ces disciples, Joseph Courtès… Ce dernier ouvrage reste de nos jours une autorité en domaine de sémiotique ; c’est en effet un dictionnaire très concentré et même saturé.

Cette fameuse théorie est d’origine applicable essentiellement au discours narratif, mais en réalité c’est une théorie tellement  flexible qu’on peut l’appliquer à d’autres variétés discursives. Les sémiotiques narratives évoquées par Said Ben Grade (cf. Said Ben Grade 2001) ne seront pas l’objet de notre présente étude. On va ainsi focaliser notre recherche sur une notion qui peut paraître banale mais essentielle :la sémiotique en tant qu’ensemble de signes linguistiques ayant entre eux des rapports spécifiques marqué chacun par un critère distinctif. Ce qui est de valeur pour nous sont les ensembles sémiotiques et leurs modes de fonctionnement entre la langue source et la langue cible. Nous seront surtout imbibés  dans une théorie d’ensembles, mais pas l’ensemble des réels ou des imaginaires ; c’est un ensemble langagier dont les éléments sont des mots, des expressions, des textes…

Aussi quiconque remarquerait-il qu’au cours de l’étude de la  théorie d’analyse textuelle, en tant que phase nécessaire de l’opération traduisante, au cinquième chapitre de cette partie, je me baserai sur un ensemble hétéroclite d’école linguistiques.

         Donc, ce qui importe pour moi dans le terme « sémiotique » c’est la définition qui considère la sémiotique comme un système de signes. Il faut particulièrement mettre le point sur le substantif « système » : le système de signes présuppose en effet des rapports systématiques communs entre les signes. L’ensemble {2-4-6-8-12-14} serait une sémiotique dans la mesure où les éléments entretiennent entre eux des relations particulières qui n’excluent aucun élément, nombres paires, nombres entiers naturelles …

L’ensemble S1={ Mais, Néanmoins, Toutefois, cependant, En revanche, …} est un système  et les rapports communs (critères positifs) sont nombreux :des connecteurs logiques, des marqueurs d’opposition, des signifiants français…

Un autre ensemble comme S2={Vendeur, Fleur, Transformateur, Accumulateur, Acheteur, Acteur, Foncteur, Programmeur} est régi d’un ensemble de rapports communs, dont le critère « substantifs se terminant par la forme « eur » » est vérifié donc positif, et le critère « Substantifs de genre masculin » non vérifié donc négatif, étant donné que le terme fleur fait une exception , et le critère « noms dont la forme « eur » est un suffixe » non vérifié donc négatif, car ,cette fois encore, le mot autonome fleur fait exception . On peut, à titre d’exemple, à la suite de ces analyses, émettre l’hypothèse linguistique suivante : « La forme « eur » dans les mots masculins est un suffixe » ; mais cette même hypothèse peut être falsifiée par un contre exemple.

La sémiotique pour nous est un ensemble de signes se combinant entre eux par des rapports linguistiques formels et sémantiques…

En conséquence, la langue est une macrosémiotique, le texte est une sémiotique structuro-sémantique, l’ensemble des anaphoriques est une sémiotique, L’ensemble des verbes transitifs est une sémiotique, ainsi qu’ils le sont les  verbes intransitifs, les textes narratifs, les textes descriptifs, les textes argumentatifs, les textes explicatifs, les phonèmes, …

         Je rappelle une fois encore que je ne suis pas en question de traiter les sémiotiques comme les traite un élément de l’Ecole de Paris . Mais il va s’avérer plus loin que l’objectif est l’utilisation des structures modales greimasiennes ,projetées sur le carré sémiotique dans un certain niveau d’analyse textuelle, outre le repérage des transformations fonctionnelles parvenant en passant d’une sémiotique dans la langue de départ à son équivalent dans la langue cible.

         Mais il est tout de même méritoire et louable de citer les gros principes sur lesquels se base la sémantique chez les sémiolinguistes de Paris :

La sémantique doit satisfaire au moins trois conditions principales :

Ø    Elle doit être générative, conçue sous forme d’investissements de contenu progressifs ; lesquels progressent des plus abstraits vers les plus concrets.

Ø    Elle doit être syntagmatique , et non plus seulement  taxinomique ; ainsi, la sémantique prendra en considération non seulement les unités lexicales de façon indépendante, mais également la production et la saisie du discours. Par conséquence, serait sujet d’analyse sémantique des unités syntagmatiques de dimensions plus larges (textes par exemple)et servant de base à l’établissement de  nouvelles  isotopies discursives .

Ø    Elle doit être générale : les langues naturelles, tout comme les mandes naturels, étant les lieux d’apparition et de production de sémiotiques multiples. On peut, au sein de ces sémiotiques, distinguer entre des sémiotiques-objets et des métasémiotiques ; ainsi la phrase en tant qu’entité abstraite est une métasémiotique, alors que l’énoncé-occurrence , produit par un locuteur dans une situation de communication bien déterminée, est une sémiotique-objet, appartenant au monde naturel extralinguistique si son référent est réalisée(énoncé heureux d’après J.L.Austin).

    La production de la sémiotique-objet par union du plan d’expression et du plan du contenu comme les appelle L. T Hjelmslev ; ou du signifiant et du signifié selon la terminologie saussurienne, est appelée sémiosis ou fonction sémiotique . En effet, la sémiosis, selon Hjelmslev,  « est l’opération produisant les signes en instaurant une relation de présupposition réciproque entre signifiants et signifiés

( Sa ----Se’) »

      Le terme « sémiotique » possède, en réalité, plusieurs sens : « il peut désigner une grandeur que l’on se propose de connaître ; un objet méconnu que l’on veut décrire ; l’ensemble des moyens rendant possible sa connaissance »  (A.J. Greimas et J. Courté1993  :339)

      Il existe une définition courante désignant la sémiotique comme système de signes ; mais cette définition est, selon Greimas, incompatible avec le premier sens de « sémiotique » et propose ainsi de substituer «  système » par « ensemble ». Or le mot « système » présuppose un réseau de relations et de rapports au sein de la sémiotique, alors que « ensemble » ne le présuppose pas avec la même acuité ,et suggère en revanche une anarchie  et dispersion. 

      Mais, la langue est-elle un ensemble de signifiants ?ou un système de signifiants ?

      Autrement, est-ce la sémiotique un sac de signes ? ou un système complexe de signes ?

Évidemment nous sommes avec la définition désignant la sémiotique par un système de signes. Et de ce fait, le texte est réputé une sémiotique, donc un système de signes linguistiques. D’autre part, l’opération de créativité et  de production d’un texte par le locuteur est une sémiosis, de même pour l’analyse et la compréhension du texte. Donc, dans cette perspective, le décodage et l’encodage sont deux sémiosis. Or la traduction est un décodage encodage(cf. Définition précédente) ; donc c’est une bisémiosis.

         Cette nouvelle définition de la traduction, on l’affirme, est parfaitement en accord avec les nouveautés constatées en domaine de linguistique contemporaine et confirme solidement que la traduction possède nécessairement une métatraduction . C’est là une vérité splendide qui sera illustrée et consolidée ultérieurement ; et ce n’est pas du tout une sorte de fantasme ni de pensée imbibée de nonchalance .

         L’élaboration d’une métatraduction  à base d’une linguistique comparée est en réalité une édification d’une traductologie à  base d’une théorie qui prend naissance de la linguistique contemporaine.

C’est en effet sur cet axe que s’effectue l’accumulation de la métatraduction qui n’est que l’ensemble des œuvres produites par les linguistiques comparées en comparant une infinités de systèmes sémiotiques de la langue de départ avec leurs homologues dans la langue cible ; une telle comparaison doit absolument préciser les variations de fonctionnements, tant sémantiques que structuraux.

Il se produit ainsi une très grandes quantités de rapports réputés des moyens fiables par lesquels on procède à la bonne perception des mécanismes de fonctionnement des systèmes sémiotiques d’une langue(langue source) à une autre( langue cible).

Et c’est justement , je le répète, cette quantité colossale que je nomme métatraduction à base des deux langues( LO et LA).

Il en découle que concevoir un projet d’une métatraduction englobant toutes les langues naturelles du monde n’est, en vérité des choses, qu’une illusion, ou une sorte de chimère,  n’admettant aucun référent extralinguistique ; alors que la  métatraduction à base des deux langues( LX et LY) est réalisable , à condition que soient  déployées toutes les qualités des linguistes ,interprètes et traducteurs.

La tâche d’élaboration d’une métatraduction n’est point responsabilité seulement des traductologues(interprètes et traducteurs) entre LXet LY , mais elle est, à forte raison, affaire des linguistes spécialisés dans  LX ou LY , surtout ceux qui maîtrisent parfaitement les deux langues, sinon une collaboration s’avère très nécessaire.

 

NB :

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NOUREDDINE HALI : Fondements théoriques de traduction scientifique étude inspirée de linguistique contemporaine . page traduite de la version arabe éditée à Rabat au Maroc en février 2003 (Imprimerie Top Press, 22,Rue Kalkuta Hay l’océan-Rabat tél :037733121 – Eax :037263928 – E-mail :toppress@wanado.net.ma.

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         Avec mes remerciements les plus sincères !!

 

 

 

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Dernière modification : 08/05/2004