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chapitre 5      


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Bienvenue dans votre site web pour une nouvelle et véritable théorie en traduction

  

Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

Phases de traduction

I-                  Détermination de la coordonnée sémantique :

a.     Point de vue traditionnel

b.     Point de vue linguistique contemporain : nouvelle approche de calcul de coordonnée sémantique

c.     Ducrot et Anscombre : analogie entre le contenu comme hypothèse interne et l’acte illocutionnaire comme hypothèse externe

d.      Structures illocutoires et structures modales

e.     Structures modales énonciatives : projection sur les carré sémiotique

f.      Modalisation énonciative d’une structure modale

II-               Etablissement de l’équation paradigmatique :

a.     Repérage des sémiotiques

b.     Equations lexicales

c.     Equation paradigmatique

 

III-            Phase de Réexpression (modèle graduel et modèle linéaire de traduction)

IV-          Traduction par repérage et grammaire générative :

a.     Grammaire générative

b.     Mise en évidence  

Chapitre 5 :

Zone de Texte: Phases de traduction


Introduction :

Dans ce chapitre sera mise en évidence une nouvelle méthodologie en traduction scientifique,  pédagogiquement applicable au niveau des classes scientifiques et techniques , mais soupçonnée d’être appliquée dans tout les domaines de traduction. Si on met le point sur l’aspect d’applicabilité au niveau des classes scientifiques et techniques en secondaire qualificatif marocain,  c’est parce que la traduction à ce niveau est en état désastreux : la traduction au niveau des lycées marocains est réputée matière superflu ,ou disant une espèce en état d’extinction !!…pas de programmes…pas de normes…pas de système de compétence de traduction…Ce sont des situations problématiques auxquelles on va essayer de proposer des remèdes  dans les chapitres à venir .

         Notre projet de traduction est un texte scientifique exprimé dans une langue de départ , on entreprend traduire ce texte en le réexprimant dans une langue d’arrivée. L’opération traduisante se fait en trois phases fondamentales :

 

I- Calcul de la coordonnée sémantique du texte-source 

 

C’est une phase qui décide de la qualité du produit de traduction . Elle doit être exécuter avec le plus grand soin. Elle est communément nommée phase de compréhension ou d’analyse ou de traitement .

Diverses approches d’analyse textuelle ont été mises en œuvre le long de l’histoire linguistique humaine . Aucune d’entre elles ne se veut définitive , car en linguistique, les phénomènes évolutifs et dynamiques établissent toujours leur suprématie . Naturellement, l’approche d’analyse textuelle que j’ai l’intention de proposer ici , elle aussi, n’a rien de sur commun. Elle n’est pas définitive et n’englobe pas tout les aspects textuels, mais seulement les plus pertinents. Cela , on le sait, est un principe général qu’aucune théorie en analyse textuelle ne peut transgresser .

          Mais ce serait une approche qui constitue l’un des accessoires fondamentaux de notre théorie en traduction. En effet, pas de théorie en traduction sans théorie en compréhension.

         L’objectif général  entrepris dans le cadre de cette approche est la détermination de la coordonnée sémantique du texte d’origine. Ce qui implique un repérage d’au moins trois composantes : le sens syntagmatique, le sens lexical et la sens contextuel.

Avant d’entamer l’approche proprement dite, il faut que soit effectué un ensemble de tâches , bien que classiques et traditionnelles, sont nécessaires pour quiconque ayant l’intention de comprendre un texte afin de le traduire .

 

1)   Activités préliminaires :

La compréhension textuelle nécessite que soient effectuées des tâches préliminaires et préparatoires importantes :

·  Détermination de l’aspect extérieur du texte : le traducteur commence par  observer avec finesse le texte projet de traduction. Il observe notamment si le texte possède un titre , s’il a une référence, le nombre de paragraphes, les variations typographiques…

·  Lecture du texte : mais ce n’est pas n’importe comment , le texte doit être lu avec un certain degré de concentration et en l’examinant minutieusement . C’est une lecture consciente qui nécessite , qu’elle soit silencieuse ou à haute voix, une audition consciente, car le lecteur est en même temps récepteur et énonciateur . Toutefois, il peut être récepteur mais passif , c’est-à-dire , il effectue la lecture sans comprendre . Cette audition est à plusieurs degrés que Ducrot appelle degrés de destinatarité. Ainsi, lorsque l’enseignant s’adresse à ses apprenants en classe , ces derniers ne reçoivent pas ses propos de la même manière, si bien qu’il faut varier les niveaux discursifs à tout instant. Dans le verset 10 de Sorate Alhākka « Nous l’avons assignée pour vous comme évocation prise en compte par une oreille consciente » "áäÌÚáåÇ áßã ÊÐßÑÉ æ ÊÚíåÇ ÃÐä æÇÚíÉ "  . Ce qui veut dire qu’il existe des oreilles inconscientes . Donc, l’échec communicationnel existe et là une autre reproche pour le schéma de R.Jackobson en communication linguistique. En outre , la lecture et l’écriture doivent s’effectuer selon des stratégies explicites qu’on aurait l’occasion de voir en détails au niveau de la deuxième partie de cette recherche (cf. Chap4 : Stratégies en traduction )

· Détermination du thème général du texte ou l’idée générale, son genre et son domaine cognitif.

· Repérage des mots difficiles et dégagement de leurs sèmes par usages des dictionnaires traditionnels  et des dictionnaires électroniques informatisés.  

· Détermination des unités sémantiques généralement des paragraphes, et dégagement de l’idée essentielle de chaque unité.

· Repérage des sémiotiques supposées pertinentes comme la sémiotique des liens logiques , des anaphores, des déictiques, des mots clés , des verbes…

Remarque :

         Le calcul de la coordonnée sémantique est une opération relative . En effet, cette coordonnée est caractérisée par des degrés très variés dont le degré minimum est la détermination superficielle du sens du texte, et le degré maximum est fonction de la capacité de l’interprétateur à s’infiltrer aux tréfonds du texte par ses compétences linguistiques , encyclopédiques et culturelles . On peut même aller plus loin jusqu’à dire qu’il est impossible d’épuiser les contenus sémantiques d’un texte.

         Mais quel degré de compréhension requis pour traduire un texte ?

La durée officielle  affectée à la traduction d’un texte par un professionnel est très limitée. On l’estime à 600 mots par heure . Par  voie de conséquence , le degré de compréhension est , lui aussi, limité. Le degré de traitement du texte comme conçu par le Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse est plus évolué que le degré de compréhension textuelle dans le but de traduction ; mais il est moins évolué que la degré d’analyse textuelle. Mais plus le degré de pénétration est profond plus la traduction sera de bonne augure et bien maîtrisée.

Pour mieux assimiler le sens de ces degrés du contenu sémantique, que l’on considère l’énoncé suivant :

« Le tonneau est encore à moitié vide »

Ducrot et Anscombre  attribuent à cet énoncé au moins trois contenus sémantiques (cf.: O. Ducrot et J. C.Anscombre, 1988 : 41):

1)   le posé : C1= [En t0(moment d’instance d’énonciation),le tonneau est à moitié vide] ;

2)   le présupposé : C2=[En tx>t0, le tonneau ne sera plus à moitié vide] ;

3)   le contenu déduit : C3=[On est en opération de remplissage du tonneau]

Ce dernier contenu est déduit par usage de la loi d’abaissement appliquée à C2 ; C’est-à-dire, si, à tx , le tonneau n’est pas à moitié vide (C2) , alors il est moins que moitié vide, donc il pourrait être par exemple à trois-quart vide ; Par conséquent, le niveau du liquide est en train d’augmenter dans le tonneau, ce qui prouve que nous sommes en train de remplir le tonneau.

Maintenant si on compare les trois contenus dégagés , on s’aperçoit facilement que le contenu le plus profond  sémantiquement est bien entendu C3.

         L’énoncé analysé par Ducrot et Anscombre renferme une unité lexicale décisive : « encore » . L’équivalent arabe de cette unité « māzāla » , entité verbale restructurante , ne fonctionne pas comme fonctionne l’entité « encore » en français( cf. N. HALI .2003 :70-71).

Un autre énoncé est proposé par Ducrot (cf. O.Ducrot .1980  :43) :

« Le tonneau est encore seulement à moitié vide »

Pour conclure qu’il s’agit ici d’un processus de vidage , Ducrot a utilisé, outre la loi d’abaissement , une autre loi applicable en théorie d’échelles argumentatives , mais seulement pour la négation descriptive et ne convient pas à la négation métalinguistique, c’est la loi d’inversion . Ces trois concepts seront illustrés à travers les exemples suivants qui , en outre, explique l’usage argumentatif de l’opérateur « même » :

1-   Le corps pèse 30 kg, et même 40 kg.

2-   Cette solution saline est concentrée, et même saturée

3-   La tension aux bornes de ce générateur est égale 12 v, elle est même égale 14 v

4-   Votre installation électrique est traversée par un courant intense, et même très intense

5-   Cette solution n’est pas saturée, ni même concentrée.

6-   La tension aux bornes de ce générateur n’est pas égale 14 v, ni même 12 v.

7-   Votre installation n’est pas traversée par un courant très intense, (ni même intense).

8-   Cet homme n’est pas intelligent, il est un génie

Avant d’entamer l’analyse des énoncés ci-dessus, on doit régler quelques petits problèmes d’ordre théorique.

Considérons tout d’abord la structure : A est X, et même Y

Selon Ducrot, un locuteur d’une occurrence de cette structure à l’intention de pousser son allocutaire à tirer une certaine conclusion notée r , et ce qui vient avant l’opérateur « même »(X) est un argument en faveur de cette conclusion , mais ce qui vient après l’opérateur est un autre argument plus fort que le premier argument.

   

 

   Dans ce schéma :la flèche représente l’échelle argumentative, P’ l’argument les plus fort en faveur de r et P l’argument le moins fort vis-à-vis de P’ .

Voyons maintenant la négation de la structure précédente :

                           

A n’est pas Y, ni même X

 

On remarquera tout de suite que la négation a nécessité une inversion des arguments : l’argument fort est devenu  faible en faveur de ~:

                                

 

 

C’est ce qu’on appelle la loi d’inversion.

         Traitons à présent les exemples un par un :

1-   Le corps pèse 30 kg, et même 40 kg

 

 

 

Quant à la loi d’inversion , on l’utilise lorsqu’on procède à la négation de la phrase ci-dessus :

« Le corps ne pèse pas 40 kg, ni même 30 kg »

et on obtient l’échelle argumentative suivante :

 

 

N.B :

         Les conclusions proposées sont à titre indicatif seulement , c’est-à-dire, ce ne sont pas les seules qu’on puisse dégagées.

Pour les exemples de 2 à 7 ,nous nous contenterons de tirer des exemples de conclusions et nous repérons les arguments :

 

         Observons enfin  la phrase 8 :

Cet homme n’est pas intelligent, il est un génie.

 

On sait que les deux unités « intelligent » et « génie » forme une échelle argumentative, car on peut dire : « Cet homme est intelligent, et même un génie ». Mais , la phrase en question ne peut pas être soumise à la loi d’inversion. La raison c’est qu’il ne s’agit pas ici de la négation descriptive , mais d’une négation métalinguistique que les linguistes explique par le critère : Tu n’as pas le droit de dire que….

Donc, le locuteur de la huitième phrase voulait dire à son allocutaire : « Tu n’as pas le droit de dire que cet homme est seulement intelligent, mais tu dois dire plutôt, il est un génie. »

La négation métalinguistique , on le voit, est une négation rhétorique ; contrairement à la négation descriptive , très utilisée en domaines scientifiques , qui veut dire « donc X est moins que P » qui n’est applicable que pour des unités lexicales  pouvant former une échelle argumentative. Par exemple, la négation dans « Il ne fait pas chaud » est descriptive , car on peut dire : «  Il ne fait pas chaud , donc il fait moins que chaud, par exemple , le climat est froid ou le climat est tempéré »

         Toutes ces choses importantes qu’on a vues jusqu’ici sont en guise d’une introduction pour affleurer par suite une nouvelle approche de calcul de la coordonnée sémantique , un calcul basé sur une perspective linguistique contemporaine à la question de compréhension textuelle  . 

2- Perspective linguistique contemporaine : une nouvelle approche de calcul de la coordonnée sémantique. 

 

         Je pense que la compréhension textuelle est fondamentalement attachée au processus de dégagement de divers contenus sémantiques repérés dans le texte projet de compréhension ou d’analyse. En outre, on se rappelle toujours que les contenus sémantiques ne sont pas tous sur un même point de profondeur et de degré. D’autre part, cette approche syntaxique devrait être précédée par des activités lexicologiques structuralistes comme l’étude componentielle des unités lexicales pertinentes (analyses sémiques), l’étude des champs lexicaux , l’étude des sémiotiques jugées importantes…

         Deux concepts linguistiques sont employés pour formuler cette approche :

 Le premier, fondé par le philosophe Jean Langshaw Austin , est la notion de l’acte illocutoire ou illocutionnaire qui, dans une autre terminologie, est nommé acte performatif.

Le deuxième étant la notion de prédicat performatif  qui forme avec le sujet une phrase abstraite dont le référent extralinguistique est l’acte illocutoire attaché au contenu sémantique. Le prédicat performatif peut être explicite comme dans l’énoncé «  Je suis sûr et certain que celui qui fait du bien ne regrettera jamais » . l’expression « être sûr et certain » représente le prédicat performatif , le pronom personnel « je » est le sujet, et la phrase « je suis sûr et certain » dénote l’acte illocutoire auquel sera attribué au moins un contenu sémantique. C’est-à-dire, le nombre d’actes illocutoires  repérés dans un texte est strictement inférieur  (1[h1] [h2] ) au nombre de contenus sémantiques dégagés. Il peut être également implicite comme dans l’énoncé « celui qui fait du bien ne regrettera jamais ».

Les contenus sémantiques dans un texte peuvent , par conséquent , être dégagés en calculant les prédicats performatifs explicites ou implicites ; de la même manière peut être déterminée la force illocutoire du texte . Ainsi, de l’énoncé « Je suis sûr et certain que celui qui fait du bien ne regrettera jamais », on dégage le premier contenu [C1=Celui qui fait du bien ne regrettera jamais] ; mais le même énoncé renferme un prédicat  performatif implicite ou, selon la terminologie d’Austin, primaire qui est le verbe « nier » et le deuxième contenu serait [C2= le locuteur nie que celui qui fait du bien regrette son action].

         Les prédicats performatifs sont donc des véritables indicateurs de contenus sémantiques alors que la sémiotique des prédicats performatifs est , quant à elle, un indicateur de la force illocutoire du texte. Ils aident également l’interprétateur à comprendre les intentions illocutoires du locuteur. Or si on parvient à comprendre les objectifs et les intentions du locuteur, on sera plus proche de comprendre son énoncé.

         On procède maintenant à illustrer cette première phase de notre approche à travers une série d’énoncés exprimés en français ou en arabe :

                          

 

Mais avant d’entamer cette tâche qui consisterait à traiter les énoncés ci-dessus  selon le concept de prédicats performatifs , on se sent obliger d’émettre quelques remarques préventives :

Ø    Les contenus qu’on va extraire du texte diffèrent de point de vue pertinence et fond sémantique ;

Ø    L’acte illocutionnaire présupposé acquiert une importance particulière , étant donné qu’il est sujet d’unanimité entre le locuteur et l’allocutaire et d’autres , et qu’il est généralement l’un des moyens les plus utilisés en argumentation , et par voie de conséquence , il occupe un site privilégié dans la genèse des discours cohérents . Les linguistes ont mis en place de nombreux tests pour mettre en évidence le présupposé dans un texte. Ce sont généralement des tests grammaticaux dont le plus connu est le suivant : le présupposé reste indifférent de point de vue informatif lorsque le texte original est nié . Ainsi, l’énoncé (1)« L’appareil électrique ne fonctionne plus » pose que(2) « L’appareil électrique ne fonctionne pas au moment d’énonciation t0 » et présuppose que (3)« L’appareil fonctionnait avant le moment d’énonciation t0 » . La négation de l’énoncé original donne(1)’ « L’appareil électrique fonctionne » et l’on remarque par là que l’énoncé (3) conserve toujours sa véracité linguistique et sémantique.

Ø    L’interprétateur et le locuteur ne réfèrent pas nécessairement à la même personne : le locuteur peut être unique ou pluriel , de même pour l’interprétateur ; quant à l’auteur , c’est pour nous le propriétaire effectif du texte , c’est-à-dire, ce locuteur qui a utilisé ses compétences linguistiques, encyclopédiques, culturelles et sociales pour faire la performance de production textuelle . L’interprétateur ,ou le lecteur, est pour nous ce récepteur actif qui entreprend comprendre le texte en dégageant certains de ses contenus pertinents.

Ø    Les textes qui seront objet de notre analyse ne sont que des occurrences soumises à un contexte donné, et auxquelles  sont rattachés les contenus dégagés. Ainsi, si le présent du verbe «ÃÍÓä » de l’énoncé 4 est déictique , ce dernier pourrait avoir une valeur « d’insulte », mais s’il n’est pas déictique , l’énoncé pourrait avoir une valeur de « sagesse » ou de « conseil »…

Parmi les contenus que nous pouvons dégagés des énoncés (1), (2), (3), (4), (5) ,(6), (7) ,(8) , (9) et (10), on cite :

Énoncé (1) :   

ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ (C3,C2,C1...)

ÃËÈÊ

ÇáãÊßáã

ÃËÈÊ Ãä...

ÅËÈÇÊ

[ ÛÇíÉ ÇÓÊÚãÇá ÌÓã ÇäÓíÇÈí Ðí ßËÇÝÉ ÚÇáíÉ åí ÅäÌÇÒ ÊÌÑÈÉ ÇáÓÞæØ ÇáÍÑ. ]

äÚÊ

ÇáãÊßáã

ÃäÚÊ...

äÚÊ Ü æÕÝ

[ ÇáÌÓã ãäÚæÊ ÈÇáÇäÓíÇÈí æ Ðí ÇáßËÇÝÉ ÇáÚÇáíÉ æ ÇáÓÞæØ ãäÚæÊ ÈÇáÍÑ... ]

ÇÓÊäÊÌ

ÇáãÄæá

ÇÓÊäÊÌ...

ÇÓÊäÊÇÌ

[ íÃÎÐ ÇáãÊßáã ÇáãÓÇÝÉ Èíäå æ Èíä ÎØÇÈå ÈÇÓÊÚãÇá ÖãíÑ ÇáÌãÚ ÛíÑ ÇáãÍÏÏ " Çáäæä " ÍÊì íÈÏæ ÎØÇÈå ãæÖæÚíÇ æ Ðáß áÏæÇÚí ÊÑÈæíÉ ÈíÏÇÛæÌíÉ... ]

Énoncé(2) :

ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ (C3,C2,C1...)

ÕÑÍ

ÇáãÊßáã

ÃÕÑÍ Ãä...

ÊÕÑíÍ

[ ÇáãßËÝ ãÔÍæä ÚäÏ ÇááÍÙÉ to *]

ÇÝÊÑÖ

ÇáãÊßáã + ÂÎÑæä

ÇÝÊÑÖ Ãä...

ÇÝÊÑÇÖ

[ áã íßä ÇáãßËÝ ãÔÍæäÇ ÞÈá to ]

ÇÓÊäÊÌ

ÇáãÄæá

ÇÓÊäÊÌ Ãä...

ÇÓÊäÊÇÌ

[ íÞÈá ÇáãßËÝ ÇáÔÍä æ ÇáÅÝÑÇÛ ]

ÃËÈÊ

ÇáãÊßáã

ÃËÈÊ Ãä...

ÅËÈÇÊ

[ ÃÕÈÍ ÇáãßËÝ ãÔÍæäÇ ÚäÏ to ]

 

 

 

 

* ÊãËá to áÍÙÉ ãÌÑì ÇáäØÞ

to = moment d’instance d’énonciation

 

Énoncé(3) :

modalisateur

sujet

Phrase de prédication

Acte illocutoire

Contenus sémantiques (C1,C2,C3,C4,C5…)

poser

Locuteur

Je pose que …

Position (déclaration)

]Le tonneau est à moitié vide en to [

présupposer

Locuteur et autres

Je présuppose

présupposition

] En tx > to, le tonneau n’est pas à moitié vide [

présupposer

Locuteur et autres

Je présuppose

Présupposition

] Le tonneau contient un liquide [

Déduire…

Interprétateur

Je déduis …

Déduction

]On est entrain de remplir le tonneau [

Affirmer

locuteur

J’affirme …

assertion

] Le tonneau est encore à moitié vide [

 

Énoncé(4) :

ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ (C1,C2,C3,C4,C5…)

Ðã

ÇáãÊßáã

ÃÐã...

Ðã

[ ÇáæÇáÏ ÇáÐí áÇ íÍÓä ÊÑÈíÉ ÃÈäÇÆå ãÐãæã ]

ãíÒ

ÇáãÊßáã

ÃãíÒ...

ÊãííÒ

[ ÇáæÇáÏ ÇáÐí áÇ íÍÓä ÊÑÈíÉ ÃÈäÇÆå ããíÒ æ ãÚÒæá Úä ÈÇÞí ÇáÂÈÇÁ ]

äÝì

ÇáãÊßáã

ÃäÝí...

äÝí

[ ÃãÑ ÍÓä ÊÑÈíÉ ÇáæÇáÏ ÇáãÐßæÑ áÃÈäÇÆå ãäÝí Úäå ]

ÇÝÊÑÖ

ÇáãÊßáã + ÂÎÑæä

ÇÝÊÑÖ...

ÇÝÊÑÇÖ

[ ááæÇáÏ ÇáãÐßæÑ ÃÈäÇÁ ]

ÇÝÊÑÖ

ÇáãÊßáã + ÂÎÑæä

ÇÝÊÑÖ...

ÇÝÊÑÇÖ

[ ÊÑÈíÉ ÇáÃÈäÇÁ ãä æÇÌÈ ÇáÂÈÇÁ ]

Énoncé(5) :

modalisateur

sujet

Phrase de prédication

Acte illocutoire

Contenus sémantiques (C1,C2,C3,C4,C5…)

poser

Locuteur

Je pose ...

Position (déclaration)

]La nouvelle trajectoire de l’électron est autre que l’ancienne[

Qualifier

Locuteur

Je qualifie...

Qualification

(äÚÊ)

]Le champ est qualifié d'électrique [

Affirmer

Locuteur

J’affirme ...

Assertion

]Le champ électrique transforme, en to, la trajectoire de l’électron[

Présupposer

Locuteur et d’autres

Je présuppose

Présupposition

]L’électron est en mouvement[

en to

Présupposer

Locuteur et d’autres

Je présuppose

Présupposition

]L’électron avait une autre trajectoire avant to[

 

Énoncé(6) :

 modalisateur

sujet

Phrase de prédication

Acte illocutoire

Contenus sémantiques (C1,C2,C3,C4,C5…)

Prétendre

(ÒÚã)

Autres que le locuteur (des gens …)

On

prétendait

Prétention

(ÒÚã)

]Le Soleil tourne au tour de la Terre[

Dire

Locuteur

Je dis …

Dire

]Le contenu C1 est faux[

Affirmer

Locuteur

J’affirme

Assertion

]Des gens prétendaient que le Soleil tournait autour de la Terre[

déclarer

 

locuteur

Je déclare …

déclaration

]La thèse de ces gens n’est plus valable actuellement[

 

      Énoncé(7) :

 ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ ÇáãÓÊÎÑÌÉ

ÃËÈÊ

ÇáãÊßáã

ÃËÈÊ...

ÅËÈÇÊ

[ áÇ íÏÎá ÇáÎÝÇÔ Öãä ÝÕíáÉ ÇáØíæÑ ]

ÞÇá

ÇáãÊßáã

ÃÞæá...

ÊÕÑíÍ

[ íÚáã ÇáãÎÇØÈ¡ ÞÈá to¡ Ãä ÇáÎÝÇÔ ßÇÆä ]

ÞÇá

ÇáãÊßáã

ÃÞæá...

ÊÕÑíÍ

[ íÌåá ÇáãÎÇØÈ Ãä ÇáÎÝÇÔ áíÓ ÈØÇÆÑ ÞÈá to ]

äÝì

ÇáãÊßáã

ÃäÝí...

äÝí

[ äÝí ÇäÊãÇÁ ÇáÎÝÇÔ áÝÕíáÉ ÇáØíæÑ ]

Énoncé(8) :

 ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ ÇáãÓÊÎÑÌÉ

ÕÑÍ

ÇáãÊßáã

ÃÕÑÍ...

ÊÕÑíÍ

[ áíÓ ÇáãÇÁ¡ áÍÙÉ ãÌÑì ÇáäØÞ to¡ Ýí ÛáíÇä ]

ÇÓÊäÊÌ

ÇáãÊßáã + ÇáãÎÇØÈ

ÃÓÊäÊÌ...

ÇÓÊäÊÇÌ

[ ÇÞÊÑÈ ÇáãÇÁ¡ áÍÙÉ ÇáäØÞ to¡ ãä ÇáÛáíÇä ÇÞÊÑÇÈÇ ßÈíÑÇ ]

ÇÝÊÑÖ

ÇáãÊßáã æ ÂÎÑæä

ÃÝÊÑÖ...

ÇÝÊÑÇÖ

[ Åä ÇÓÊãÑ ÇáÊÓÎíä ÈÚÏ áÍÙÉ ÇáäØÞ to ÒãäÇ ÞÕíÑÇ ÓíÔÑÚ ÇáãÇÁ Ýí ÇáÛáíÇä ]

      Énoncé(9) :

 ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ ÇáãÓÊÎÑÌÉ

ÕÑÍ

ÇáãÊßáã

ÃÕÑÍ...

ÊÕÑíÍ

[ ÔÑÚ ÇáãÇÁ¡ áÍÙÉ ÇáäØÞ to¡ Ýí ÚãáíÉ ÇáÛáíÇä ]

ÇÝÊÑÖ

 

ÇáãÊßáã + ÂÎÑæä

ÃÝÊÑÖ...

 

ÇÝÊÑÇÖ

 

[ áã íßä ÇáãÇÁ íÛáí ÞÈá áÍÙÉ ÇáäØÞ to ÈãÏÉ ÞÕíÑÉ ]

ÇÓÊäÊÌ

ÇáãÊßáã + ÇáãÎÇØÈ

ÇÓÊäÊÌ...

ÇÓÊäÊÇÌ

[ Åä ÊÌÑÈÉ ÇáÛáíÇä Ýí ÈÏÇíÊåÇ ]

         Énoncé(10) :

 

ÇáãÕæÛ

ÇáãÓäÏ Åáíå

ÌãáÉ ÇáÅÓäÇÏ

ÇáÍÏË ÇáÊÍÞíÞí

ÇáãÖÇãíä ÇáÏáÇáíÉ ÇáãÓÊÎÑÌÉ

ÕÑÍ

ÇáãÊßáã

ÃÕÑÍ...

ÊÕÑíÍ

[ ÃÕÈÍ ÇáÍÏíÏ ããÛäØÇ ÈÝÚá ÊÃËíÑ ÇáãÛäÇØíÓ ]

ÇÝÊÑÖ

 

ÇáãÊßáã+ ÂÎÑæä

ÃÝÊÑÖ...

 

ÇÝÊÑÇÖ

 

[ áã íßä ÇáÍÏíÏ ããÛäØÇ ÞÈá áÍÙÉ ÇáäØÞ to ]

ÇÓÊÝåã

 ÇáãÎÇØÈ

ÇÓÊÝåã...

ÇÓÊÝåÇã

[ßíÝ ÊÊã ÚãáíÉ ÊÍæíá ÇáÍÏíÏ Åáì ÌÓã ããÛäØ ÈæÇÓØÉ ÇáãÛäÇØíÓ¿](ÃÕäÇÝ ÇáÊãÛäØ).

 

 

4)   Ducrot et Anscombre : Correspondance entre le contenu comme hypothèse interne et l’acte illocutoire comme hypothèse externe

 

L’approche d’analyse textuelle adoptée ici est inspirée des linguistiques textuelles actuellement en vigueur . Elle est caractérisée par sa transcendance pour atteindre les segments textuels . Ducrot et Anscombre ont contribué à l’évolution de cette perspective textuelle notamment dans leur ouvrage « L’argumentation dans la langue » publié en 1988. On va maintenant produire fidèlement ce que nous considérons comme un soutien de grande envergure et comme une base théorique très solide en faveur de la présente phase d’approche d’analyse textuelle. Il s’agit d’une mise à connexion solide entre l’acte illocutoire et les contenus sémantiques qui lui sont affectés.

« A l’hypothèse externe d’acte de parole correspond l’hypothèse interne de contenu(…) Le concept de « contenu » fait partie du corps des hypothèses internes : on pourrait tout aussi bien opter pour un autre type de représentation sans que l’objet linguistique à décrire en soit modifié. Alors que nous affectons à l’énoncé « je viendrai demain » le contenu[je viendrai demain]affecté du marqueur d’acte illocutoire « Assertion » . La sémantique générative, partant du même donné, fait une hypothèse interne différente, dite hypothèse performative : à l’énoncé « je viendrai demain » correspond au niveau de la machine  la structure « je dis que je viendrai demain ». (J.C.Anscombre et O. Ducrot 1988 : 38 – 39) 

Donc, l’hypothèse interne du contenu correspond à l’hypothèse externe de l’acte illocutoire.

« Remarquons également que les contenus sont des rouages de la machine , c’est-à-dire , des formules du métalangage : ce ne sont donc pas des énoncés , même si, faute d’un métalangage constitué, nous nous voyons contraints de représenter ces contenus sous forme d’énoncés (…)Pour réduire ce risque , nous ferons les conventions graphiques suivantes : « je promets de bien travailler » sera un énoncé-occurrence ; [je travaillerai bien] le contenu correspondant . »(Ibidem :38).

 

« Les marqueurs d’actes illocutoires indiquent les potentialités illocutoires de l’énoncé, et servent donc à prédire que l’on ne pourra procéder à l’énonciation de l’énoncé considéré sans par là-même effectuer un certain nombre d’actes de parole . C’est ainsi que «  je promets de bien travailler » se verra affecter d’un contenu de genre de[je travaillerai bien] accompagné du marqueur d’acte illocutoire promesse » (Ibidem :38).

5)   Structure illocutionnaire et structure modale

Nous sommes maintenant très convaincus que les actes illocutoires  contribuent énormément à la compréhension textuelle . Effectivement, nous avons vu que les actes illocutoires , de quelque nature qu’ils soient, reflètent une structure syntagmatique appelée « phrase de prédication ». En guise d’une nouvelle terminologie, on parlera d’ores et déjà de structure illocutoire.

Le concept de  structure modale maintient des relations bien fondées avec le champ cognitif de sémiolinguistique, il a été illustré notamment par A.J.Greimas . En formulation très simpliste , la structure modale est une phrase composé de deux énoncés : l’énoncé modal et l’énoncé modalisé. Cette structuration nous permet d’appréhender le contenu sémantique de l’énoncé modalisé par l’énoncé modal. Ainsi la phrase « je peux atteindre le sommet de la montagne » est une structure modale  dont l’énoncé modal est « je peux » et l’énoncé modalisé est « atteindre le sommet de la montagne ».

Cette définition nous permet de déclarer que  toute structure illocutoire est une structure modale, de même , toute structure énonciative est également une structure modale.

La structure modale peut toujours être projetée sur la carré sémiotique ; mais avant de procéder à des projections , on doit d’emblée savoir ce que cette notion de carré sémiotique ?

Dans le Dictionnaire raisonné de la théorie du langage de A.J.Greimas et Courtés , à l’entrée  « carré sémiotique », on sélectionne la définition suivante : « …Il est maintenant possible de donner une représentation définitive de ce que nous appelons  carré sémiotique :

        

           

                  

La projection d’une structure modale sur le carré sémiotique à trois structures modales en plus de la structure d’origine et chaque structure est affectée d’une valeur modale . Pour illustrer la projection d’une structure modale , prenons l’exemple de la structure pouvoir-faire,  proposé par Greimas :

 

                              

 

On peut ensuite transformer chaque pôle du carré sémiotique en valeur modale, et on obtient le carré suivant dont les valeurs modales sont proposées toujours par Greimas :        

 

D’après le structure du carré , la liberté et l’impuissance sont contradictoires et de même pour l’obéissance et l’indépendance. Mais cela dépend du contexte , car le vrai musulman  par exemple obéit à Dieu pour vivre indépendant . Donc, dans un tel contexte , l’obéissance et l’indépendance ne sont pas contradictoires, mais à vrai dire , sont complémentaires.

D’après le carré , l’obéissance et la liberté sont complémentaires , pour cela , les deux implications suivantes devront être admises :

Je ne suis pas libre , implique que j’obéis .

Je suis libre, implique que je n’obéis pas. 

Ici encore c’est le contexte qui décide ; En effet , les croyants obéissent à Dieu pour vivre en pleine liberté…

         En conclusion, et de peur de s’égarer dans un domaine sémiolinguistrique pas facile à franchir, les valeurs modales attribuées aux structures modales dépendent toujours du contexte .

Comment les structures modales contribueront-elles à comprendre les textes et à les analyser ?

Avant de répondre à cette question , deux grands défis attendent d’être levés :

1-   La plupart des structures modales sont non lexicalisées : les expressions suivantes sont rarement en usage  « je ne dois pas ne pas… », « je ne pense pas ne pas… », « il ne veut pas ne pas… »…Or, toutes les structures modales  font partie du bon style. En outre, excepté les structures modales traitées par Greimas, la majorité de ces fameuses structures est oubliée . De plus, les interprétateurs n’accordent pas suffisamment  d’importance aux transformations des structures modales en valeurs modales. En réalité, la sémiotique des structures modales est très étendue , elle englobe en effet , outre les structures modales ordinaires, les structures illocutoires ,les structures énonciatives  et les structures modales énonciatives.

2-   On rencontre de grandes difficultés lors des opérations de transformations de structures modales en valeurs modales, chose qui est due essentiellement à la subjectivité de ces valeurs et au fait qu’elles soient soumises à des critères contextuels variables d’une société à l’autre.  

 

         En résumé, l’approche de calcul des contenus sémantiques se trouve , à ce niveau complétée par un autre élément important : les structures modales et leur transformation en valeurs modales.

         5) Structure modale de l’énonciation projection sur le carré sémiotique

        

         Nombreux sont les linguistes, parmi lesquels on cite J.Dubois, A.J.Greimas, C.K.Orrecchioni et d’autres,  qui définissent l’énonciation comme étant une phrase abstraite , implicite et antérieur à l’énoncé -occurrence sous la forme « Je te dis que… » . De cette définition , on peut accéder à une structure modale spécifique pour l’énonciation , dont l’énoncé modal  est l’énonciation et l’énoncé modalisé est l’énoncé -occurrence.

Cette structure modale énonciative se projette ,elle aussi,  sur le carré sémiotique pour obtenir les deux catégories modales que suivantes qui sont reproduites en arabe un peu plus bas :

 

 

          Ces deux catégories sont soumises aux valeurs modales suivantes :

 

 

         A partir de ce carré, car très génératif,    l’énoncé ,de quelque nature qu’il soit, est dupliqué en un grand nombre d’énoncés générés( au moins quatre éventualités sont possibles). Par exemple, l’énoncé « La température d’un solide augmente au chauffage » est un dire-faire, c’est-à-dire une assertion positive affirmé par le locuteur. Mais, il renferme aussi des «  ne pas dire-faire » comme l’énoncé « je ne dis pas que le température d’un solide diminue au chauffage »(négation positive) , et  des « dire-ne pas faire » tel l’énoncé « je dis que la température d’un solide ne diminue pas au chauffage »(assertion négative), et des « ne pas dire-ne pas faire » comme c’est le cas pour l’énoncé « je ne dis pas que la température d’un solide n’augmente pas au chauffage »(négation négative).

Donc, si le locuteur dit un énoncé positif(affirmatif) , il dit en même temps des énoncés négatifs et ne dit pas d’autres énoncés positifs et négatifs. C’est à l’interprétateur qu’il revient de découvrir ces choses que le locuteur , à dessein ou non, veut laisser à l’ombre.

  Le modèle analytique exposé ici est réputé  la cheville ouvrière de notre approche de compréhension textuelle : c’est en effet une application directe de la notion du carré sémiotique comme conçue par A.J.Greimas et J.Courtès dans : « Sémiotique :Dictionnaire raisonné de la théorie du langage ».C’est aussi un modèle global dans cet ordre qu’il englobe de nombreuses relations linguistiques comme la contrariété , la synonymie, l’antonymie, l’hyponymie, l’hypéronymie, la complémentarité, la contradiction, etc. En outre, il entreprend les unités lexicales en usage dans des énoncés et non isolées.

On se rappelle en fin que les structures modales énonciatives ,dont les deux catégories sémiotiques sont traduites ci-dessous en arabe, sont  la base de ce modèle énonciative :   

 

                   Afin de renforcer ce modèle très évolué , qu’on prétend avoir éveillé ( c’est-à-dire, il existait en puissance grâce aux spécialistes en domaine de la sémiolinguistique), on ajoute quelques exemples à l’instar de l’exemple précédent : 

 (1) :Le cuivre est un conducteur

 

(1)’: je dis que le cuivre est conducteur (Assertion positive)

 

(1)’’: je dis que le cuivre n’est pas isolant (Négation positive)

 

(1)(3): Je ne dis pas que le cuivre soit isolant (Assertion négative)

 

(1) (4): Je ne dis pas que le cuivre ne soit pas conducteur (Négation négative)

        La relation d’antonymie a été exploitée pour deux unités lexicales « conducteur » et « isolant », chose qui a permis d’améliorer l’analyse des propos du locuteur. La structure modale principale dans ce cas est un « dire-être », car informe sur l’état du cuivre.   

 (2): Le crotale repère sa proie à sang chaud aussi bien de jour que de nuit

'(2) : Je dis que le crotale repère sa proie à sang chaud aussi bien de jour que de nuit.

'(2) : Je dis que le crotale ne repère sa proie à sang froid que de jour.

"(2) :Je dis que le crotale ne  repère pas sa proie à sang froid de  nuit.

(3) (2) : Je ne dis pas que le crotale repère sa proie à  sang froid aussi bien de jour que de nuit.

(4) (2) :Je ne dis pas que le crotale ne repère pas sa proie à sang froid de jour seulement.

         Dans ce deuxième raisonnement, c’est la relation de complémentarité entre les deux expressions : « proie à sang chaud » et « proie à sang froid »,  qui a été mise en valeur . D’ailleurs, les implications suivantes sont bien vérifiées :

 

X est une proie à sang chaud         X n’est pas une proie à sang froid

X n’est une proie à sang chaud      X est une proie à sang froid

A ce niveau, je pense avoir donner brièvement  un aperçu général d’un modèle d’analyse textuelle, qu’on croit complet et global, jusqu’à preuve de contraire. Cette approche est axée sur des concepts centraux tels que les actes illocutoires, le dégagement des contenus sémantiques, les structures modales et leur relation aux structures illocutoires, les structures modales énonciatives et l’interprétation sémiotique des textes. Ce sont des concepts fortement liés et connectés nous permettant de  bien comprendre le texte projet de traduction .  

 

6)   Modalisation énonciative d’une structure modale

 

Que l’on considère à présent la structure modale complexe « dire–pouvoir– faire » comme exemple seulement. Essayons de soumettre cette structure au carré sémiotique. Mais avant, on doit se mettre d’accord sur une convention technique qui va nous faciliter les projections qui seront , sinon, très encombrantes : il s’agit de l’usage d’une barre qui exprime la négation  ; ainsi, au lieux d’écrire « ne pas dire », on écrirait simplement « dire » ou « ~dire ».

§       projection général

 

 

§       Projections secondaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Remarque :

      En logique mathématique la proposition ~(P Λ q) est équivalente à la proposition( ~q V ~P) ; mais, pour nous , nous n’avons pas l’intention de se lancer dans des problématiques de conjonction et disjonction , et nous allons nous contenter de remplacer la structure « ~(pouvoir-faire) » par « ~pouvoir-~faire ».

      En procédant à des réductions et à des redistributions de « dire » et  « ~dire », on obtient le modèle sémiotique suivant qui n’est plus un carré , mais un hexagone ayant 8 pôles, donc 8 valeurs modales :    

            

 

 

 

 

        C’est un modèle hétéroclite et bizarre que je ne sais quelle valeur aurait aux yeux d’un sémioticien ?!

      Dans notre contexte, un exemple suffirait pour un peu illustrer cette structure  soit disant casse tête :

Soit la structure suivante :

« Je dis que tu peux voyager »

Les catégories modales dérivées de cet énoncé principal sont :

 

1°/ Je dis que tu peux voyager

                   2°/ Je dis que tu peux ne pas voyager

3°/ Je dis que tu ne peux pas voyager

4°/ Je dis que tu ne peux pas ne pas voyager

5°/ Je ne dis pas que tu puisses voyager

6°/ Je ne dis pas que tu puisses ne pas voyager

7°/ Je ne dis pas que tu ne puisses pas voyager

8°/ Je ne dis pas que tu ne puisses pas ne pas voyager

 

Focalisation

J’avais affirmé ultérieurement que les structures modales énonciatives constituent un modèle très évolué d’analyse textuelle. En effet, ces structures sont implicitement  présentes dans tout énoncé et leur projection sur le carré sémiotique conduit à la génération d’un grand nombre , voire illimité, de phrases renfermant divers contenus sémantiques, le minimum étant quatre structures :assertion positive, assertion négative, négation positive et négation négative. S’additionnent à ce composé analytique les contenus d’origine les structures modales non énonciatives foisonnantes en tout genre textuel …A ne pas oublier les contenus issus de structures illocutoires proprement dites. Dans cette perspective, un seul énoncé d’un texte pourrait être à l’issue d’une véritable texture de contenus sémantiques.

Toutefois, à la traduction c’est l’énoncé d’origine qu’il fallait  traduire et non point les contenus sémantiques dégagés . C’est, en effet,  au niveau de cet énoncé que se réalise, à part entière, les composantes du sens. Ainsi , l’énoncé occurrence « le cuivre est un conducteur » et la phrase analytique « le cuivre n’est pas un isolant » ne sont pas équivalents à cent pour cent, car leurs sens contextuels sont différents ,dès lors que l’énoncé est tributaire de circonstances communicationnelles autres que les circonstances  dont dépend la phrase abstraite.

Maintenant qu’une machine analytique évoluée est à la disposition du traducteur qui peut procéder à son usage pour analyser les textes , ce dernier ne doit pas oublier que le repérage et la comparaison des sémiotiques au sein du texte est un autre aspect métatraductologique  de plus haute importance . C’est justement l’objet de la partie qui va suivre.    

 

II- Equations paradigmatiques) Say1<=> Say 2(

       

D’une manière générale, il s’agit ici d’un travail de repérage et de sélection de sémiotiques pertinentes dans le texte source, de comparaison des fonctionnements de chacune des sémiotiques repérées dans le texte cible et d’établissement d’équations paradigmatiques. La comparaison des sémiotiques fait appel aux savoirs métatraductologiques accumulés par le traducteur le long de son expérience en traduction .

          Pour les élèves lycéens en classes scientifiques et techniques , là où c’est question de textes à contenus scientifiques, une sémiotique se présente toujours en avant-garde : la sémiotique des termes scientifiques.

          Cette sémiotique est généralement traitée à travers un ensemble d’activités :

Ø    Les termes scientifiques sont repérés , sélectionnés puis classifiés. On adopte à ce niveau la classification citée dans (N. HALI, 2000. p: 45) : les termes scientifiques peuvent être classifiés en deux catégories : des termes comme images mentales qui sont des termes formulés pour dénoter des phénomènes naturels conçus par l’homme lui-même, ces termes réfèrent souvent à des objets abstraits et non concrets (photosynthèse, hydrolyse, hémolyse, reproduction…) et des termes comme mots techniques formulés pour rendre des constituants des objets que le chercheur utilisent lors de son activité scientifique ; ils peuvent être des éléments de la nature (mercure, atome, hydrogène, roche, gaz…) ou des moyens utilisés par le chercheur en sa recherche scientifique (microscope, générateur, ordinateur, lentille, …).

Ø     Étude de la dérivation propre des termes qui s’effectue , selon Ahmed Al Akhdar Ghazal, par des préfixes et des suffixes rattachés aux infixes. C’est donc là une activité proprement morphologique.

D’autre part, l’établissement de l’équation paradigmatique à base de la sémiotique des termes scientifiques s’effectue en trois phases reproduites ici, car déjà vues au chapitre 3 de cette partie :

a)repérage des sémiotiques :

L’équation paradigmatique nécessite toujours, en première étape, que soit repérée la sémiotique à la base de laquelle sera établie cette équation : la première phase serait donc un repérage de la sémiotique en question . La sémiotique étant, il ne faut pas l’oublier, un système de signes linguistiques dont les éléments sont unis par au moins un rapport linguistique particulier. Ainsi , on peut, dans un texte scientifique, repérer la sémiotique des termes scientifiques appartenant au domaine scientifique du texte , et le critère de sémioticité  dans ce cas serait « termes scientifiques appartenant à un domaine scientifique précis »

b)équations lexicales :

A ce niveau purement lexical, chaque élément de la sémiotique collectée est traité indépendamment des autres : on lui attribue sa coordonnée lexicale dans la langue de départ . Cette coordonnée constituerait le premier pôle de l’équation lexicale . Ici également deux options sont possibles : une équation lexicale primaire ,si le mot(ou l’expression) conserve les mêmes sèmes grammaticaux lors du passage dans la langue cible ; une équation secondaire si ces sèmes varient . Ces variations de sèmes grammaticaux entre les langues sont due aux variations d’usage au sein des deux systèmes langagiers . Si l’on considère par exemple l’expression « la petite cuisine » , sa coordonnée lexicale dans la langue de départ est : Adj.+n.f et l’équation lexicale primaire serait : Adj.+n.fÛÕÝ.+ ÇÓ.ãÄ. . Mais cette équation n’est pas permise dans le système langagier arabe , car d’une part, l’adjectif en arabe ne peut pas précéder le qualifié (‘almawŠūf) ; d’ou la première transformation ordinale . D’autre part, le mot cuisine qui est de genre féminin en langue française ne peut pas conserver le même genre si on considère le mot « maţbakh » en langue arabe , par là est imposée la deuxième transformation . Donc, on adopte l’équation lexicale secondaire suivante :

Zone de Texte: Adj.+n.fÛÇÓ.ãÐ+ÕÝ.

          

 

 

         En résumé, l’équation paradigmatique d’un texte à base d’une sémiotique donnée est constituée par l’ensemble des mots ou /et expressions et leurs équivalents en langue cible, occupé au centre par des équations lexicales primaires ou secondaires.

          c)Établissement de l’équation paradigmatique.  

 

N.B :

          Nombreuses sont les sémiotiques qui coexistent au sein du texte, mais dans notre cas, on a pris l’exemple de sémiotique des termes scientifiques pour des motifs purement pédagogiques et didactiques qui concerne justement notre domaine d’action pédagogique.

 

III- Phase de traduction :

La phase de traduction nécessite que soient effectuées les activités suivantes :

1-        Découpage du texte en unités syntagmatiques appelées unités de traduction (Ut). Parmi les critères adoptés pour faire ce découpage la non appartenance du connecteur logique à l’unité de traduction, l’accomplissement de l’unité syntagmatique. ..

2-        Traduction du texte par usage du modèle graduel de traduction schématisé ci-dessous : c’est un modèle qui vise la traduction du texte unité par unité. Ainsi, on traduit les deux unités  Ut1 et  Ut2 , puis on les connecte par le lien logique convenable pour obtenir une unité plus grande(U’) , et ainsi de suite jusqu’à l’obtention d’un texte cohérent.

 

                   

 

Il existe un autre modèle de traduction nommé modèle linéaire, mais il difficile à appliquer surtout s’il s’agit de traduction d’un  texte relativement long :

        Quant à la traduction d’une unité, elle se fait selon l’unité syntagmatique primaire (Sax1Sax2) ,si le produit obtenu est conforme au génie de la langue cible, et exempt d’erreurs sémantiques ,stylistiques ou rhétoriques ; sinon le recours à la traduction libre sera obligatoire , dans ce cas ,c’est une équation syntagmatique secondaire qui sera appliquée.

          Le modèle graduel de traduction acquiert une importance particulière au niveau pédagogique . L’enseignant peut , en effet, l’appliquer  au cours de l’opération d’enseignement et d’apprentissage. Par ailleurs, c’est un moyen pédagogique très efficace , au cours duquel l’apprenant acquiert des techniques de formulation des textes soumis aux principes de cohérence et cohésion textuelles : il apprend comment manipuler les connecteurs logiques et les anaphoriques et appréhende leurs mécanismes de fonctionnement et dans le texte source et dans le texte cible. Bref , c’est un modèle pratique et réaliste applicable au niveau du groupe classe.  

 

IV- Traduction par repérage et grammaire générative :

     1)Grammaire générative

            « La grammaire générative est une théorie linguistique élaborée par N.Chomsky dès 1960. Ce dernier définit une théorie capable de rendre compte de la créativité du sujet parlant, de sa capacité à émettre et comprendre des phrases inédites(…) Dans cette perspective, la grammaire est un mécanisme fini qui permet de générer l’ensemble infini de phrases grammaticales d’une langue . Cette grammaire , formée de règles définissant les suites de mots ou de sons qui sont permises, constitue le savoir linguistique des sujets parlant une langue, c’est-à-dire leur compétence linguistique.

La grammaire est formée de trois composantes :

-   une composante syntaxique , système de règles définissant les phrases permises dans une langue ;

-   une composante sémantique, système de règles définissant l’interprétation des phrases générées par la composante syntaxique ;

-   une composante phonologique et phonétique , système de règles réalisant en une séquence de sons les phrases générées par la composante syntaxique.

La composante syntaxique , ou syntaxe, est formée de deux grandes parties :

         La base, qui définit les structures fondamentales ,et les transformations , qui permettent de passer des structures profondes , générées par la base , aux structures de surface des phrases, qui reçoivent alors une interprétation phonétique pour devenir les phrases effectivement réalisées . Ainsi, la base permet de générer les deux suites :

(1)            La+mère+entend+quelque chose,

(2)            L’+enfant+chante.

La partie transformationnelle de la grammaire permet d’obtenir La mère entend que l’enfant chante et la mère entend l’enfant chanter .

La base est formée de deux parties :

a-    base catégorielle, ensemble de règles définissant les relations grammaticales (sujet-prédicat…)entre les éléments qui constituent les structures profondes et qui sont représentés par des symboles catégoriels (SN, SV,…)

b-    Lexique, ou dictionnaire de la langue, ensemble des morphèmes lexicaux définis par des séries de traits les caractérisant ; ainsi, le morphème « mère » sera défini dans le lexique comme un nom, féminin, animé, humain…Si la base définit la suite de symboles : Art+N+Près+V+Art+N, le lexique substitue à chacun de ces symboles un « mot » de la langue : La + mère+t+finir+le+ouvrage, et les règles phonétiques réalisent : La mère finit l’ouvrage. »   (Cf.: Jean Dubois et al. 1973 : 226 – 227 )

 

2)Mise en évidence de la relation :

 

         Le texte , selon le principe de repérage, possède trois coordonnées : Sax , Say et Se’. Nous savons également que la base , selon la grammaire générative, est constituée de  deux dimensions : dimension catégorielle, qui correspond relativement à la coordonnée syntagmatique, et  dimension lexicale qui ressemble un peu à la coordonnée paradigmatique. Mais , les constituants de la base sont centrés sur les catégories grammaticales, alors que la coordonnée syntagmatique est centrée sur les fonctions grammaticales et la coordonnée paradigmatique sur les morphèmes.

         Le plus utile  de point de vue sémantique est de  surpasser le niveau des catégories grammaticales à un niveau , on le voit, plus évolué : celui des fonctions grammaticales de ces catégories elles-même . Cependant, en tout état de cause, on peut dépasser cet obstacle et essayer quand même d’attribuer  une interprétation générative pour la traduction à base du repérage linguistique. 

         Que l’on considère le texte : (T1)L’aimant attire l’acier.

Les coordonnées de (T1) sont :

Sax1= S+Vt+COD

Say1= aimant + attirer+ fer

On peut écrire:

B1=Sax1+ Say1 , où B1 est la base dans (LD)

En outre, on sait que la base est une structure profonde qui génère un ensemble infini de phrases . On dit, mais une autre transgression du code génératif, qu’elle génère un ensemble infini de textes. On admettra , d’autre part, que (T1) est un fils de B1ayantr une infinité de frères et sœurs . De là , on définit la détermination de la coordonnée syntagmatique du texte (T1) comme étant un transfert d’une structure de surface (texte fils) vers une structure profonde(base), c’est-à-dire, un retour à l’origine . Sauf dans ce cas, on a pas le droit d’utiliser la composante transformationnelle de la base , car il n’est pas permis  au  traducteur de modifier le texte source.

         Après vient le tour des équations syntagmatiques et paradigmatiques, ou ce qu’on peut appeler la transformation de la base B1 en B2 dans (LA) :

 

 

                     

 

Pour (T1) :

                             

Sujet + Verbe + COD  ÝÚá + ÝÇÚá + ãÝÚæá Èå             

aimant + attirer + fer   ÌÐÈ + ãÛäÇØíÓ + ÍÏíÏ    

La transformation qui s’est produite dans ce cas se rapporte à la position du verbe qui revient , en arabe , en tête de la phrase.

          La troisième phase est la passage de la base B2 vers la structure de surface générée ( Produit de traduction (T2)). 

 

 

 

 

 [h1](1) A ce niveau là  , je disait dans la version arabe de mes fondements théoriques (cf. Noureddine HALI  2003 p :  74 ) que le nombre d’actes illocutoires était égal au nombre de contenus sémantiques dégagés . C’est un résultat remis en cause ici , car les contenus sémantiques sont en réalité inépuisables 

 

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Dernière modification : 08/05/2004