Accueil Remonter sommaire1 sommaire2 Recherche

exercices en traduction      


مـــرحبا بكم في موقعكم من أجل  نظرية جديدة وحقيقية في الترجمة...

Bienvenue dans votre site web pour une nouvelle et véritable théorie en traduction

  

Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

I-Exercices de traduction :

1)Définition

2)Thème et version 

3)Traduction contrainte ou traduction orientée 

4)Thème et version grammaticaux  

5)Traduction en exercice d’appariement 

6)Exercice de correspondances 

7)Thème et version authentiques 

8)Exercices métalinguistiques

9)Exercices à trous

10)Exercices de correction

11)Exercices à choix multiples (QCM) 

12)Exercices de mémorisation

13)Exercices paradigmatiques  

14)Exercice chassez l'intrus !

15)Exercice de repérages unilingues ou bilingues

16)Exercices structuraux (transformationnels)  

17)Exercices à démarche hyponymique

II-Fiches pédagogiques pour mes collèges,enseignantes et enseignants de traduction au Maroc

 

 

 

I- Exercices de traduction

1)Définition

On peut d’emblée s’approprier un scénario général d’exercices en traduction qui consiste à mettre en  input  une séquence de L1(langue maternelle) (ou de L2(langue seconde)) et en output  l'équivalent de cette séquence en L2 (ou en L1).

Les exercices de traduction peuvent avoir pour intérêt d'amener l'apprenant à saisir le contraste entre L1 et L2, c'est-à-dire cerner les différences tout en constatant l'identité partielle de fonctionnement, et ainsi à faire les transformations nécessaires .

Au moins quatre  configurations se présentent :

(1) pour la séquence à traduire, il y a une similitude structurale entre L1 et L2(Entre le Français et l’Anglais , la coordonnée syntagmatique S+Vt+COD reste d’ordinaire invariable) : l'apprenant n'aura alors pas de difficulté à passer de L1 à L2 ou de L1 à L2, il lui suffira de calquer la structure de la langue de l'input dans l'output ;
(2) la coordonnée syntagmatique de la séquence dans les deux langues n'ont aucune similitude et l’input et l’output de l’équation syntagmatique subissent des transformations considérables( c’est le cas par exemple de la structure arabe
ã + Î  dont l’équivalent français est S+Ve+Att ; la réalisation de l'exercice nécessite  donc que l'apprenant connaisse la structure spécifique valant pour la langue de l'output et des règles transformationnelles conduisant à cette nouvelle structure. 
(3) à une même coordonnée syntagmatique de la langue de l'input correspondent deux ou plusieurs structures dans la langue de l'output (contraste divergent). L’exemple le plus clair dans ce domaine est le structure française « S+Ve+Att » à laquelle peut correspondre l’une des structures arabes suivantes : «  
ã +Î ou äÇ.Í +ÇÓ +ÎÈ ouäÇ.Ý +ÇÓ +ÎÈ ». La réalisation de l'exercice nécessite de la part de l'apprenant une réflexion métalinguistique sur les facteurs qui conditionnent le choix entre deux ou plusieurs structures dans la langue de l'output. Ces facteurs peuvent être d’ordre stylistiques, rhétoriques ou contextuels.

(4) A la coordonnée syntagmatique de l’unité exprimée dans la langue de l’input correspond une coordonnée syntagmatique dans la langue de l’output (L2), mais cette structure correspondante n’amène pas à une traduction convenable , et ce pour des raisons contextuelles , stylistiques ou rhétoriques. Dans ce cas, l’apprenti traducteur ne peut point utiliser l’équation syntagmatique primaire ; toutefois il y a une solution pour ce problème : c’est l’usage d’une équation syntagmatique secondaire . Un exemple dans ce cadre suffirait bien pour illustrer ce qui précède :

-Input : « Le récipient contient une solution de sulfate de cuivre »

-Langue de l’input(Lo) : Français

-Equation primaire refusée : S+Vt+CODÛ Ý + ÝÇ + ã Èå ã

-Equation secondaire admise : Ý +  ÝÇ + ã Èå È ÛS+Vi+COI

- Motifs de rejet de l’équation primaire : L’équivalent du verbe « contenir » , transitif en Français, est intransitif en Arabe.

- Output : « íÍÊæí ÇáÅäÜÜÜÜÇÁ Úáì ãÍáæá ßÈÑíÊÇÊ ÇáäÍÇÓ »

- Langue de l’output(La) : Arabe

 

L'intérêt de la traduction dépend de la configuration en cours . Dans le premier cas, l'exercice de traduction peut avoir pour effet d'habituer l'apprenant à une simple reproduction dans la langue de l'output des structures de la langue de l'input et donc, plus généralement, de ne pas stimuler sa prise de conscience de l'organisation différente des deux langues. On signale néanmoins que cette situation n’est pas offerte lorsqu’il s’agit d’un couple linguistique composé d’une langue indo-européenne et d’une autre chamito-sémitique , c’est le cas de couple (Arabe ,Français). Dans ce cas, se présente en effet des transformations nécessaires auxquelles le traducteur doit toujours procéder .

Certains voient qu’  « en réaction à une longue tradition de traduction dans l'enseignement des langues, elle a été bannie des programmes de l'enseignement secondaire, au moins comme moyen d'apprentissage ». « L'argument essentiel à l'appui de ce refus de la traduction est qu'apprendre une langue, ce doit être apprendre à la comprendre, à la parler, à l'écrire et non à traduire – c'est-à-dire à passer sans cesse d'une langue à l'autre ».C’est ici une opinion à revoir fermement : traduire c’est sûrement passer sans cesse d’une langue à l’autre ; mais ce passage est basé sur une science métatraductologique que les gens n’ont pas encore saisi comme il faut. Cette science est la métatraduction définie comme étant un ensemble complexe de comparaisons bilinguistiques  entre les secteurs sémiotiques des deux langues (Lo et La). Dans cette perspective, le bilinguisme devient une discipline bilinguistique . On doit justement faire une distinction entre la traduction-objet , peut être moins profitable dans le domaine de l’enseignement des langues, et la métatraduction , moyen efficace pour apprendre deux langues à la fois. La traduction a été bannie des programmes de l’enseignement , comme le constate Jacques Pointou , parce que les gens ne donnent pas encore l’importance qu’il faut à la traduction , à fortiori  à la métatraduction qui n’est pas connue encore. En outre, dans notre nouvelle conception traductologique , comprendre, lire et écrire sont parmi les activités fondamentales en traduction. Je ne comprends pas ainsi comment J.Pointou conclut que «  la traduction ne puisse être pratiquée que comme une pratique supplémentaire, extérieure à l'apprentissage et postérieure à elle ».

Ensuite , paraît-t-il, Pointou constate que c’est difficile , de point de vue pédagogique, d’écarter la traduction du phénomène d’apprentissage : «La traduction, hormis dans le cas d'immersion linguistique totale, accompagne immanquablement l'apprentissage. Ceci est flagrant dans le domaine du lexique (quand on ne sait pas un mot de L2, on le produit en L1), mais également dans le domaine de la grammaire (quand on ne connaît pas une structure spécifique en L2, on peut tendre à reproduire la structure existante en L1 – même si on peut également innover). Autant dire que si l'on peut vouloir bannir la traduction de la classe, il est plus difficile de la bannir de la tête des élèves.

Cette remarque en appelle une autre : si la traduction accompagne l'apprentissage dans la pratique réelle des apprenants, il peut être judicieux d'en tirer profit dans le cadre de cet apprentissage, ne serait-ce que pour en canaliser l'emploi là où cela s'avère fructueux et pour faire prendre conscience aux élèves des dangers du passage trop systématique à la langue maternelle. » (Jacques Poitou.
Université Lumière Lyon-2 : propos puisés dans l’Internet)

2)Thème et version :

L'intérêt du thème, par rapport à la version, réside dans le fait qu'il s'agit d'une production en langue seconde(L2). Dans ce cadre, la compréhension textuelle n’est pas un problème majeur, car la langue maternelle est comprise facilement ; mais le problème peut être généralement aux difficultés de réexpression : un exercice de thème est a priori beaucoup plus difficile qu'un exercice de transformation à l'intérieur de la L2. Le fabricateur d'exercices peut certes s'efforcer de limiter la difficulté de l'exercice en faisant en sorte que la seule difficulté pour l'apprenant soit celle sur laquelle l'exercice est ciblé, mais ceci suppose une connaissance exacte des savoir-faire déjà acquis par les apprenants et qui sont souvent hétérogènes. Cet inconvénient en implique un second : si dans le texte à traduire figurent des expressions ou des structures dont l'apprenant ne maîtrise pas les équivalents en L2, l'exercice de thème devient – au moins partiellement et dans le cadre de l'apprentissage – infaisable. Cependant, pédagogiquement parlant, le cycle d’enseignement doit viser , le long du module, des structures bien précises et le thème en terme d’évaluation, comme d’ailleurs la version, doit se porter sur les mêmes structures déjà manipuler à plusieurs reprise par l’apprenant. 

La version, consistant en une traduction vers la langue maternelle(L1), ne présente pas la difficulté sus-mentionnée du thème : la langue de l'output est en effet , on le suppose, maîtrisée par l'apprenant .

3)Traduction contrainte ou traduction orientée :

Un tel exercice est toujours accompagné d’une consigne de la forme :  « traduisez en employant tel type d'éléments ou telle structure grammaticale. ». On pourrait parfois offrir des éléments particuliers d’une structure et serait confiée aux apprenants la tâche de compléter la structure, sans pour autant modifier le plan proposé. 

4)Thème et version grammaticaux

Il s'agit d'exercices ciblés sur une question de grammaire (le reste – vocabulaire et structures grammaticales autres – étant supposé maîtrisé par l'apprenant). L’enseignant pourrait , par exemple , refaire le même texte déjà vu en classe, mais il procéderait à des changements structuraux comme par exemple la substitution des structures actives(S+Vt+COD) en structures passives(Sp+Vp+CA).Le vocabulaire, la terminologie, le lexique et les autres structures sont supposés maîtrisés.  Ce type d'exercices est particulièrement  utile, surtout si les structures grammaticales en jeu diffèrent dans les deux langues (ils peuvent alors favoriser la prise de conscience de la spécificité de L2 par rapport à L1) . Cet exercice convient le mieux en phase d’évaluation et vérifie de ce fait les performances des apprenants, car nécessite que soient maîtrisées des compétences présupposées.  

5)Traduction en exercice d’appariement :

Dans l’input sont présentées deux listes de séquences (mots, syntagmes, phrases), l'une en L1, l'autre en L2.
L’output serait le produit  d’une mise en correspondance de chaque séquence avec son équivalent dans l'autre langue.

La seule chose que l'apprenant ait ici à produire est un ensemble de relations entre deux séquences. Il ne produit ni de L1 ni de L2.

6)Exercice de correspondances :

         L’input renferme deux groupes de phrases simples (A et B) exprimés dans L2. Chaque phrase du groupe A devrait nécessairement avoir un correspondant dans le groupe B et le lien de correspondance serait un rapport logique ( conséquence, concession, opposition, cause, but, condition…). Les moyens de connexion (les liens logiques ou les subordonnants) et le rapport logique , mieux, devraient être mentionnés comme contraintes .

Les phases de cette exercice sont :

-établissement des correspondances ;

-Construction des phrases complexes ;

-traduction des phrases complexes obtenues.

         L’output serait les phrases complexes traduites en L1.

7)Thème et version authentiques :

         Dans ce cas, et l’input et l’output sont produits par l’apprenant à sa guise. L’input est un texte en langue maternelle(L1)(version) ou un texte en L2(thème) . Si les apprenants sont des scientifiques par exemple, on peut leur donner comme consigne, la production d’un texte dans un domaine scientifique conforme avec leurs tendances scientifiques. L’enseignant -traducteur peut tirer profit des productions des apprenants , pouvant révéler des surprises surprenantes. Si l’apprenant fait en sorte qu’il ne reproduit que des phrases accessibles en langue d’arrivée , principalement en version, pas de problèmes ; car il ne faut pas oublier que se sont les savoir-faire qui sont transformés en performances.

La version et le thème authentiques sont tout les deux des exercices très fructueux. Mais chez nous au Maroc le thème authentique est très valorisé , du moins de point de vue pédagogique, ceci est dû au fait la traduction au lycée  est dépendante du contenu scientifique : les élèves étudient au lycée les matières scientifiques en langue maternelle(langue arabe) ; mais à l’université la langue d’enseignement des disciplines scientifiques est la langue française. Dans cette perspective, la traduction se voit officiellement comme solution à cette situation désastreuse et très contradictoire.   Or les élèves sont capables de bien s’exprimer en langue maternelle, et par voie de conséquence, l’enseignent doit absolument proposer aux apprenants un domaine scientifique de production. Ce domaine peut être étendu et la consigne serait par exemple « produire un texte en arabe dont le domaine scientifique est l’électricité , puis traduisez le en français » .Mais il peut être encore limité et borné et la consigne serait dans ce cas « produisez un texte au sujet de l’électrostatique, puis traduisez le en français ». Toutefois un autre atout est cette fois-ci pour la version authentique : la langue maternelle permet aux apprenants de s’exprimer facilement et de s’épanouir  et cette réexpression maternelle peut être un motif pour une éventuelle bonne réexpression en langue seconde .

Ce type d’exercice peut être à l’issue d’un véritable processus d’apprentissage : si on lui consacre une séance d’une heure, l’autre séance devrait être consacrée à un éventuel balayage terminologique . La tâche est évidente, elle nécessite un passage en revue de toutes les productions des élèves afin d’inventorier d’abord la sémiotique des termes scientifiques . Dans ce cas , on le voit clairement , le sens traditionnel de propagation de l’information se trouve bouleversé : des savoirs terminologiques passent dans l’ordre apprenants-enseignant. Ce dernier doit s’attendre dans ce type d’exercices à des surprises agréables comme par exemple des termes scientifiques qu’il n’a jamais entendu. En effet, La classe est hétérogène et les niveaux des apprenants en sont différenciés .D’ailleurs on aurait autant de productions qu’il y a d’élèves et chaque production sera fonction du niveau d’assimilation de l’élève au domaine scientifique proposé.

Bref, les avantages de cet exercice sont énormes puisqu’il est centré sur l’apprenant, car c’est bien lui qui produit son propre matériau de traduction. C’est en quelque sorte en même temps l’auteur et le traducteur.  

8)Exercices métalinguistiques :

Le métalinguistique , on le sait, c’est expliquer la langue par la langue elle-même . Le métalinguistique devient métatraduction si l’explication  ne s’arrête pas au niveau de la langue source , mais pénètre à travers le pont d’équivalence vers la langue cible. Donc , l’exercice métalinguistique se transforme en exercice métatraductologique lorsqu’on passe du fonctionnement des éléments de la séquence d’entrée, input, dans la langue source , vers leur nouveau fonctionnement dans la langue cible.

Si l’input est une séquence en langue seconde(L2) , l’output, au niveau métalinguistique , sera un discours métalinguistique ayant pour objet cette séquence(commentaire…) . Ce discours doit être bien organisé , surtout structuré en phases : phases lexicale, terminologique, structurelle, distributionnelle , sémantique, modale, énonciative…

Mais au niveau métatraductologique ,  le commentaire sera sous forme d’une comparaison entre des éventuelles sémiotiques présentes dans la séquence d’entrée et impose de ce fait que soit traduite la séquence en langue maternelle(L1). Donc en terme de cette analyse, entrerait en scène une deuxième variante des execices métalinguistiques tout aussi importante, voire encore plus importante. C’est bien entendu les exercices métatraductologiques . 

         Voyons maintenant un exemple d’illustration :

*Input :  « le tonneau est encore à moitié vide »

         Dans ce commentaire , serait mis en point le morphème « encore ». « Si l’on comprend le encore comme continuatif , l’énoncé introduit généralement l’idée que l’on est en train , au moment d’instance d’énonciation, de remplir le tonneau. Si l’on remplaçait à moitié vide par à moitié plein , l’effet serait inverse , et le tonneau apparaîtrait en cours de vidage. » (cf. O.Ducrot : Les échelles argumentatives . Les éditions de Minuit. Paris 1980 p :40)

La description de encore  nous mènera aux deux informations suivantes :

(a)             A l’instant t (c’est-à-dire , vu le temps présent de est ,  au moment de l’énonciation , si bien entendu le présent de l’indicatif est déictique) le tonneau est à moitié vide (=50 litres si sa capacité est de 100 litres )

(b)            A  un instant ultérieur tx , le tonneau ne sera pas à moitié vide .

Cette deuxième indication signifie , étant donné la loi d’abaissement illustrée par O.Ducrot dans l’ouvrage  précité page 31 ; j’ajoute que l’énoncé « X n’est Y », où Y appartient à une échelle argumentative, implique que « X est moins que Y » , que le tonneau sera moins que moitié vide , donc contiendra plus de 50 litres . Aussi sommes-nous en train de remplir le tonneau.

         Maintenant, dans le cadre d’un commentaire métatraductologique, voyons comment fonctionne  l’équivalent arabe de  l’entité linguistique  encore, à savoir l’entité restructurante « mā zāla » . Une première analyse morphologique montre que «mā zāla » est de la particule négative « mā » et du verbe intransitif « zāla » qui veut dire n’existe plus . Or on sait logiquement que la négation de la négation est équivalente à l’affirmation.Pour ceux qui désirent plus de détaille en ce sujet , on  leur fait référence à (  Abbass Hassan : ‘Annaĥw ‘Alwāfī . Dar ‘Alma’ārif 5ème édition premier volume . Egypte  1975 pp :564-565-566) . Dans l’exemple « māyazālu ‘alkitāro wākifan » ( Le train est encore en arrêt) , le train ne va pas rester toujours en arrêt , il arrive un certain moment, ultérieur au moment d’énonciation , où le train va partir. Ce «mā zāla »  est équivalent à l’encore appelé par Ducrot encore continuatif .Mais il n’a aucune relation avec le encore itératif comme celui de la phrase «Ahmed est encore venu ce matin ». D’ailleurs, le encore dans cette phrase est rendu en arabe par « ‘āyäan ».

         On rappelle ici que notre analyse comparative du fonctionnement des deux unités lexicales , « mā zāla » en arabe et « encore » en français est loin  d’être exhaustive . C’est la tâche des spécialistes : linguistes en langue française et en langue arabe et traductologues experts en analyses métraductologiques, car le traducteur peut être compétent en traduction-objet grâce à des pratiques continues se métamorphosant en automatismes structuraux et lexicaux  ,sans pour autant être expert en métatraduction. 

         En outre, d’autres niveaux d’analyses pourraient entrer en ligne, tels le niveau énonciatif , structurel …

9)Exercices à trous:

Les exercices à trous nécessitent un support écrit. Dans l’input se présentent un texte ou une phrase lacunaire en L2, et éventuellement la liste des objets linguistiques ,en L2 ou en L1, à utiliser pour boucher les trous .Dans l’output, se présentera le texte complété en L2. L’exercice est accompagné effectivement de consignes, telle « compléter le texte à partir de la liste en s’appuyant tout d’abord sur le critère distributionnel et ensuite , en cas d’insuffisance de ce premier critère, sur le critère sémantique » …Quelques mots à dire au sujet de ces deux critères :

-Phrase lacunaire : « L’informatique……. est l’une des disciplines de l’informatique qui couvre toutes les réalisations qui mettent en œuvre les…… et le traitement automatique de……. » (d’après le petit Larousse )

-liste : « ordinateurs -  l'information- appliquée- l’institution»

On doit d’abord tester le critère distributionnel : Le premier terme à remplir se situe entre un nom féminin et un verbe d’état , donc il ne pourrait être qu’un complément féminin qui complète le nom :c’est effectivement l’adjectif « appliquée ». Dans ce premier cas , il paraît clair que le premier critère est suffisant.  Pour le troisième terme, le critère de distribution s’avère insuffisant , d’où la passage obligatoire au critère sémantique pour trancher entre les deux termes « l’information » et « l’instruction » qui entrent en concurrence . En effet, l’institution ne peut pas subir de traitement automatique et ce terme est ainsi exclu .

La réalisation de cet exercice s'appuie sur le principe d'une solidarité entre l'élément manquant et les éléments du contexte. Cette solidarité est exploitée comme une relation d'implication : l’élément à remplir  est déduit, calculé à partir du contexte verbal ou sémantique.

On remarque que  l'apprenant est invité non à produire son texte, mais à en reproduire un dont il n'est pas l'auteur et sans en connaître nécessairement tous les présupposés. D'où l'utilité qu'il peut y avoir à lui fournir la liste des éléments susceptibles d'être mis dans les trous.

Dans la fabrication de ce type d'exercices, l’écueil réside dans le fait que si l'auteur connaît, lui, le texte non troué, il lui serait  difficile de prendre conscience des difficultés auxquelles va se heurter l’apprenant, qui ne dispose pas des mêmes données initiales.

Dans les variétés des exercices à trous , J.Pointou  propose des textes à trous mais sans trous apparents, « On donne aux apprenants un texte sans espaces anormaux et on leur demande d'y insérer les éléments manquants (que l'on peut donner, éventuellement, dans l'ordre ou dans le désordre) ».Le défaut de cette variété est selon J.Pointou  «  l’irréalisme de l'input (sauf, éventuellement, s'il s'agit du style télégraphique) ». J’ajoute en outre que cette exercice serait fructueux  surtout si le domaine cognitif du texte est maîtrisé par l’apprenant. 

Pour illustrer , on propose l’exemple que suivant : « L’ est une entité électriquement neutre constitué d’un autour duquel des électrons à une vitesse très importante ». Les mots manquant,« atome- noyau-  gravitent » ,seront très vite découverts par des apprentis chimistes possédant bien entendu des notions sur les atomes.

         Selon J.Pointou ,les exercices puzzles s'apparentent aux exercices à trous. C’est vrai dans la mesure où un élément d’un texte décalé de son site ordinaire laissera sûrement une lacune. Mais les objectifs visés par les puzzles sont autre que ceux visés par un exercice à trous ordinaire.

Exemple : Mettre dans l'ordre des éléments donnés dans le désordre : à - vais - groupe d'étudiants - avec - Rabat - en - juin - je- un.

Pour traiter un tel exercice , l’apprenant doit faire fonctionner tout un panaché de compétences linguistiques d’ordre structurel, distributionnel, sémantique, lexical…Le seul verbe est « aller » conjugué à la première personne du singulier donc son sujet sera « je » . De point de vu sémantique le verbe « aller » nécessite un lieu et éventuellement une date. L’apprenant peut se poser la question si le locuteur , en effectuant ce voyage  , sera accompagné par quelqu’un . Egalement , l’apprenant doit savoir  qu’en français, les groupes compléments circonstanciels bénéficie d’une certaine mobilité que n’ont pas d’autres syntagmes principaux comme le sujet par exemple. Ainsi serait proposée par exemple la solution suivante : En juin, je vais à Rabat avec un groupe d’étudiants .  

10)Exercices de correction :

Cette exercice est caractérisé dans l’input par un texte en langue seconde comportant des segments anormaux (erreurs) ; dans l’output sera présenté le même texte mais sans erreurs. L’apprenant aura donc pour tâche de corriger les erreurs du texte.

Ce type d'exercices implique , nous le remarquons aussi avec J.Pointou, que l'on mette sous les yeux des élèves des textes imprimés qui contiennent des erreurs, et cela suscite, en  principe même, de fortes réticences, liées au caractère sacré de la chose imprimée : ce qui est imprimé est correct . Les élèves ne risquent-ils pas de retenir aussi bien les textes incorrects que les textes corrects ? Justement c’est une belle occasion pour l’apprenant de se méfier de certains principes , passés pour des réalités , alors qu’ils ne les sont pas. 

 

11)Exercices à choix multiples (QCM) :

Le QCM , très connu en travaux d’enquêtes sociologiques, est un questionnaire à choix multiples : l’enquêteur pose une question et en donne des réponses éventuelles ; l’enquêté doit justement cocher la case qu’il suppose répondre à la question posée.

Dans le domaine de la traduction , pourront être données  plusieurs séquences liées toutes à un sujet principal, comme la définition d’un terme X . Les définitions proposées ne sont pas toutes correctes : des défauts sémantiques , erreurs d’orthographe, des structures incorrectes, des éléments mal répartis…

L’apprenant doit , en output, choisir en mettant une croix devant les séquences acceptables. Cet exercice a pour objectif de développer une réflexion métalinguistique chez l'apprenant et peut donc l’aider à développer une pratique auto-corrective. Mais il ne devrait pas être pratiqué fréquemment , car il peut participer dans la réduction de la pratique de la langue étrangère.

12)Exercices de mémorisation

Définition

Ce sont des exercices dont L’ input est sous forme d’une  séquence de L2(langue seconde) et l’output n’est q’une reproduction orale ou écrite de la même séquence  toujours dans L2. Ce type d’exercices serait accompagné de consignes telles, répéter, apprendre par cœur …

Même si ce type d'exercice peut avoir d'autres finalités (entraînement de la mémoire, développement de l'habitude de mémorisation, etc.), cet exercice vaut si les séquences à apprendre et à répéter manifestent un même fait grammatical , par exemple des structures particulières que les apprenants de la langue étrangère ne maîtrisent pas suffisamment  : on n'apprend pas cette séquence pour elle-même, mais pour mémoriser ce fait.

Les exercices de mémorisation sont construits de différentes manières : les séquences à apprendre peuvent être des mots, des unités syntaxiques, des phrases ou même des textes entiers. Plus leur dimension est grande, moins elles sont ciblées et moins elles entrent dans le cadre d'exercices de grammaire au sens strict.

Ces exercices sont surtout employés pour la mémorisation de séries paradigmatiques :séries de termes scientifiques, séries de mots ayant un même suffixe ou même préfixe…Mais la réduction des séquences à des mots présente le danger de perdre de vue l'objectif de l'apprentissage : l'apprenant doit apprendre à produire des phrases, des énoncés en situation et non pas de simples suites de mots.

13)Exercices paradigmatiques

Définition

C’est un exercice grammatical, surtout morphologique, dont l’input pourrait être un mot, éventuellement un syntagme et l’ output serait donc des variations
  de ce mot dans un ordre conventionnel . Cet ordre doit absolument être signalé sous forme de consignes bien précises : conjuguer, varier la catégorie grammaticale, varier le nombre, varier les genre, …Par exemple pour le mot  « vacciner » , l’ordre conventionnel en consigne serait : nominaliser, adjectiver pare usage du suffixe « able » , conjuguer à la troisième personne du pluriel, utiliser dans une phrase de structure(S+Vt+COD) « Vacciner un enfant contre le tétanos »,réaliser l’ordre inverse en arabe …

L'ordre dans lequel les séquences doivent être produites est conventionnel et n'a pas d'autre signification. Il est mémorisé une fois pour toutes par l'apprenant qui n'a donc pas d'effort particulier pour le reconstituer.

Ce type d'exercices n'est pas destiné à apprendre à parler ni à former des phrases correctes, mais à apprendre des éléments qui seront nécessaires pour la production de la langue étrangère L2. Il constitue un moyen utile dans la perspective du réemploi de formes morphologiquement correctes (sur le plan formel, c'est-à-dire indépendamment de leurs conditions d'emploi) dans toute production.

14)Exercice chassez l'intrus !:

Dans l’input est présentée une liste de termes, une sémiotique impropre car la présence des intrus casse le critère de sémioticité. 
Dans l’output : cette même liste expurgée des éléments (peu nombreux) qui n'ont pas les mêmes critères de sémioticité que les éléments majoritaires.

En exemple, soit la liste des termes scientifiques : immunologie, virus, ampèremètre , leucocytes, hématies , système immunitaire , immunocompétent , baromètre , phagocytose, hypophyse , prolactine, agresseur, vaccination, blessure, lymphocytes.

On constate que le critère de sémioticité est termes scientifiques appartenant au domaine de l’immunologie. Tous les termes qui échappent à ce critère sont des intrus que l’apprenant doit chasser .Il y en a quatre intrus : ampèremètre , baromètre, hypophyse , prolactine. En deuxième étape, la liste serait traduite en arabe . 

15)Exercice de repérages unilingues ou bilingues :

         Ce type d’exercices , extrêmement important, est toujours réalisé à base d’une certaine sémiotique exposée dans le texte : ainsi l’apprenant peut être amener à faire un repérage à base de la sémiotique des COD et va répertorier tous les syntagmes ayant pour fonction grammaticale COD ; ou un repérage à base de la sémiotique des verbes transitifs, dans lequel seront inventoriés tous les verbes transitifs présents dans le texte.

Une autre variété de cet exercice encore plus importante serait également un repérage mais cette fois bilingue : On présenterait  aux apprenants deux textes, l’un en L2 et l’autre sa version en langue maternelle L1. La tâche serait de repérer à base d’une sémiotique d’abord dans le texte en L2 ensuite dans le texte traduit en L1. Mais la tâche n’est pas encore achevée , car l’apprenant devrait faire un travail comparatif qui consiste au repérage  des transformations survenues au cours du passage de la sémiotique de L2 à L1.

Pour le repérage unilingue, l’input est sous forme d’un texte en L2 et l’output consiste en repérage des sémiotiques demandés en consignes. Alors que le repérage bilingue , lui, nécessite un input formé de deux textes , le premier en L2 et le deuxième version du premier en L1. L’output referme , selon les consignes, deux sémiotiques repérées et les transformations parvenues.

Exemples :  
1) * Input :

La tradition enseignait que le cœur et les artères sont pleins d’air, alors qu’ils ne renferment que du sang. On avait imaginé que le sang s’écoulait et revenait par des mouvements d’aller et de retour, j’avais prouvé que le sang parcourt un chemin fermé sur lui-même, circulant depuis le ventricule gauche du cœur jusqu’au bout des membres, puis remontant des extrémités vers le ventricule droit, repartant ensuite de là vers les poumons, pour terminer le circuit dans le cœur gauche, et ainsi de suite. Cette grande idée de la circulation perpétuelle du fluide le plus essentiel de notre vie avait nourri mon existence. Il était vrai que beaucoup d’esprits chagrins avaient refusé d’y croire pour l’unique raison d’un aveugle attachement à d’antiques enseignements. Mais j’avais justement développé, en même temps que quelques autres, un nouvel esprit de la science, avec le refus de s’incliner devant l’autorité des textes anciens s’ils sont contredits par une observation plus précise.

                       Jean Hamburger, le journal d’Harvey, Flammarion éd.

    *Consignes : repérer , dans le texte, les sémiotiques suivantes :

-         termes scientifiques du domaine de l’anatomie

-         temps grammaticaux

-         structures modales

* Output :

-sémiotique des termes scientifiques du domaine de l’anatomie :

« cœur - artères – sang- ventricule gauche – membres-ventricule droit- poumons- cœur gauche »

 -Sémiotique des temps grammaticaux :

« plus -que- parfait ; imparfait ; présent de l’indicatif »

  -Sémiotique des structures modales :

« La tradition enseignait que le cœur … ;On avait imaginé que le sang … ; j’avais prouvé que le sang ... ; Il était vrai que beaucoup d’esprits »

2) * Input :  

              

       

 

 

 

 

 

             

 

 

 

 

 

 

 

Repérer , dans les deux textes, d’une manière bilingue , la sémiotique des liens logiques ,puis expliciter les transformations parvenues au cours du passage de cette sémiotique de la langue seconde à la langue maternelle.

*Output :

-         sémiotique des liens logiques : «… mais …parfois… donc … en effet »

"... áßä … æ… ÅáÇ Ãä … ÃÍíÇäÇ … áåÐÇ  … ÅÐ …"

-Transformations :

     Le lien logique arabe « ÅáÇ Ãä » établie pour connecter la 3éme   et la 4ème phrase n’existe pas de façon explicite en français, mais il est implicite.

La lettre arabe « æ » n’est pas proprement dit un lien logique , car il n’a pas de valeur logique précise, en d’autres termes il n’exprime pas un rapport logique déterminé ; mais il joue un rôle dans la cohésion du texte en arabe . La langue française n’a pas besoin de ces particules de connexion comme pour le cas de la langue arabe . On peut dire « Ahmed est malade , il est allé à l’hôpital » , mais on n’a pas le droit de dire en arabe : « ÃÍãÏ ãÑíÖ ¡ ÐåÈ Åáì ÇáãÓÊÔÝì »,alors qu’on peut dire :  « ãÑÖ ÃÍãÏ ÝÐåÈ Åáì ÇáãÓÊÔÝì »  . La ponctuation n’a pas, en effet, la même valeur en français qu’on arabe et le francophone ne peut jamais exprimer un rapport logique comme la cause à effet ou la conséquence par un simple élément de l’alphabet ,chose possible en arabe . 

16)Exercices structuraux (transformationnels)

         Les exercices structuraux sont des exercices basés  sur la conservation d’une même structure syntaxique , et l’activité serait dans ce cas la génération de phrases inédites à partir d’une même structure profonde ou la manipulation des transformations s’appuyant sur la variation du genre ou /et du nombre d’un syntagme fonctionnel qui , en vertu des relations d’accord entre des éléments particuliers de la structure comme l’accord Sujet-verbe , déterminant-déterminé, Sujet-attribut, qualifié-adjectif… Cet accord assure une certaine solidarité entre les éléments d’une même structure, mais aussi un échange de sèmes grammaticaux , des classèmes ,etc. C’est la première variété des exercices structuraux.

L’autre variété se base sur le changement de la structure originale comme le passage de la structure active à la structure passive ou la transformation de l’environnement distributionnel d’un séquence en manipulant des éléments compléments dotés d’une certaine mobilité dans la phrase.

La réalisation de ce type d'exercices suppose, comme l’enseigne J.Pointou,  la reconnaissance de la différence structurale entre les deux phrases données (ou la compréhension de la consigne), puis la reproduction analogique de la structure B avec les mêmes éléments lexicaux que ceux données dans les séquences de l'input. Le présupposé de l'exercice est qu'il y a soit équivalence sémantique entre les séquences A et B, soit une différence sémantique identique dans toutes les séquences de l'input.

Toutefois, une mise en garde est absolument nécessaire : la transformation de structure implique nécessairement une variation sémantique , tout aussi minime qu’elle soit , c’est une nuance à ne pas sous-estimer .J.Pointou le montre autrement :  « l’exercice structural présuppose un certain rapport sémantique entre les deux structures, mais celui-ci devrait être explicité. Il n'y a jamais équivalence stricte. Ainsi, la passivation d’une phrase à l'actif implique un changement sémantique (notamment en ce qui concerne la distribution de l'information) auquel il faudrait sensibiliser l’apprenant, sinon, il risque d’employer indifféremment l’une pour l’autre ou d'en privilégier une sans discernement.
Cf. les différences entre les trois phrases : Le facteur a apporté le colis ce matin. Le colis a été apporté ce matin par le facteur. Le colis a été apporté ce matin.

Un certain nombre de faits linguistiques se prêtent bien à ce type d'exercices :

- Structure active  Þ structure passive (passivation)

*L’aimant a attiré une bille en acierÞUne bille en acier a été attirée par l’aimant . 

- Structure passiveÞstructure active(activation)

*Ce monument historique avait été détruit pendant la guèreÞ On avait détruit ce monument historique pendant la guère.

 - Pronominalisation 

* Le chimiste a distillé une quantité d’eau du robinet au laboratoireÞIl l’a distillée au laboratoire.   

– Enchâssement par relativisation : 

* La tarte a beaucoup plu aux invités. Fatima a préparé cette tarte ÞLa tarte que Fatima  a préparée a beaucoup plu aux invités.

 

– AssertionÞInterrogation :

* La bombe s’est explosée au désert Þ Où la bombe s’est-elle explosée ?

  Négation :

* La tension aux bornes de ce générateur est très puissanteÞa tension aux bornes de ce générateur n’est pas très puissante.

–Nominalisation :

* Le parlement a adopté la nouvelle loiÞl'adoption de la nouvelle loi par le parlement

– Topicalisation :

* Les bactéries et les parasites ont décomposé le cadavreÞ Ce sont les bactéries et les parasites qui ont décomposé le cadavre.

-Transformation infinitive :

* Il veut qu’il soit compétent(tournure non tolérée)ÞIl veut être compétent.

17)Exercices à démarche hyponymique :

         On part d’un terme générique (unité lexicale hyperonyme) et en  y ajoutant des sèmes particuliers par usage des adjectifs et des compléments du nom, on fait aboutir l’apprenant au terme  hyponyme qu’on veut atteindre.

L’input, dans ce cas, comporte l’hyperonyme et l’hyponyme étant inconnu c’est l’apprenant qui  va  assumer la tâche de le découvrir en écoutant attentivement les différentes phases de  la procédure partant de l’hyperonyme et aboutissant à l’hyponyme désiré.

Exemple :

Input : Oiseau

 Output :

-Oiseau de l'ordre des colombins

-Oiseau granivore

-Oiseau au plumage diversement coloré selon les espèces

-Oiseau au bec droit

-Oiseau aux ailes courtes et larges

-Oiseau de mœurs sociales et parfois migratrices

…C’est le pigeon .

Remarques :

*La découverte de l’hyponyme  peut être faite à n’importe quel niveau

*Ce type d’exercices à l’aspect d’un jeu pédagogique très fructueux comme le jeu d’énigmes très fréquent chez nous au Maroc par exemple . Les diverses étapes peuvent être considérées comme des aides pour l’apprenant.  

II- Fiches pédagogiques pour mes collèges,enseignantes et enseignants de traduction au Maroc

    A tout intéressé , notamment: inspecteurs, enseignantes et enseignants de traduction aux cycles scientifiques et techniques marocains ..., j'ai l'honneur de vous présenter  tout une série de fiches pédagogiques parfaitement soumises à mes fondements théoriques de traduction scientifique présentés ici dans ce même site .

    Toutefois , en première phase, je me contenterait d'emmettre  seulement quelques échantillons à titre indicatif. Ce n'est qu'après un déclenchement  de discutions avec mes collègues que seraient fournies des fiches pouvant même englober tout les niveaux et les deux semestres. 

Fiches pédagogiques pour les TC Premier Semestre

 

            

 

Fiches pédagogiques pour les 1bac Premier Semestre

 

Fiches pédagogiques pour les 2bac Premier Semestre

Fiches pédagogiques pour les TC Deuxième Semestre
Fiches pédagogiques pour les 1bac Deuxième Semestre
Fiches pédagogiques pour les 2bac Deuxième Semestre

  Si vous êtes intéressés à en avoir d'avantage contactez-moi!! Merci

                                                                    NOUREDDINE HALI

 

NB :

      *Tout usage, de quelque nature qu’il soit , partiel ou total, de cette présente page web nécessite absolument que soit mentionnée  la référence suivante :

NOUREDDINE HALI : Fondements théoriques de traduction scientifique étude inspirée de linguistique contemporaine . page traduite de la version arabe éditée à Rabat au Maroc en février 2003 (Imprimerie Top Press, 22,Rue Kalkuta Hay l’océan-Rabat tél :037733121 – Eax :037263928 – E-mail :toppress@wanado.net.ma.

      *Vos remarques et détails à :

halitraductionfr@yahoo.fr

halitraductionfr@free.fr

 

         Avec mes remerciements les plus sincères !!

 

 

 

 

 

 

Envoyez un courrier électronique à halitraduire@yahoo.frpour toute question ou remarque concernant ce site Web.
Copyright © 2004 traductologie
Dernière modification : 08/05/2004