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définition 1 de la traduction      


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Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

Chapitre 2 :          

 Zone de Texte: Définitions

 

I-Définition préliminaire de traduction :

         Que veut-on dire par « traduction scientifique » ?

         Que traduit-on ?

         On parle ici d’une particularité des textes à traduire. Ils sont en effet des textes scientifiques, et ce dans une perspective purement pédagogique, dont les domaines de connaissances peuvent être les sciences naturelles ou les sciences physiques ou les mathématiques. Toutefois, je ne prétend pas, du moins à ce niveau ci , promulguer une méthodologie qui soit scientifique : soumise parfaitement aux critères de scientificité .Mais je suppose que le cadre général est là , et les traits caractéristiques d’une théorie en traductologie sont également présents .

 D’ailleurs la première partie de cet ouvrage en est une preuve , alors que la deuxième partie sera une autre en faveur de l’applicabilité de la théorie. Seulement, chose sûre,  un tel projet vient à maturité et se développera par un travail d’équipe. La théorie doit , comme l’est une recherche scientifique, suivre le chemin hypothético-déductif comme le perçoit le grand linguiste N.Chomsky : on doit d’abord annoncé la théorie en faisant appel à notre intuition et après sera évaluée par un travail rigoureux qu’effectuerait le théoricien lui-même , mais sûrement toute la société scientifique. C’est un travail du  tailleur de pierres précieuses qui taille la pierre pour la rendre parfaitement lisse et attrayante. Il faut donc absolument que débat soit déclenché ,mais débat sérieux et responsable.

En effet, une telle visée cherchant une assise scientifique en matière de la traduction existe déjà : « La description de l’historien (Delisle 2001), qui ouvre le présent numéro, nous l’a excellemment décrit. Cette carence se fait d’autant plus sentir que les universités, chargées de la formation des étudiants en traductologie, veulent donner à cet enseignement, à visée essentiellement pratique(traduction – objet), une assise scientifique. Scientifique, qu’est-ce que cela veut dire en traduction ? Cela veut dire que les exercices proposés puissent être reproductibles au même titre que les expériences en laboratoire scientifique. »  ( Cité dans Meta, XLVI, 2, 2001 :260)

 

         De toute façon, le discours scientifique dont la composante  contextuelle de la coordonnée sémantique n’est pas, propos sous légère réserve, ardemment mise en évidence, se soumit facilement aux propos de la théorie en question , chose qui s’illustrera  en deuxième partie. Cette affirmation est sous réserve car , quoiqu’il apparaisse objectif , le discours scientifique , comme l’affirme C.K.Orreccionni , renferme toujours une certaine dose de subjectivité. Ceci vient encore du fait que l’être humain , de quelque nature qu’il soit, n’est pas parfait .   

         Que l’on considère maintenant le texte suivant exprimé en langue arabe(Lo) :

  T1= " íÞÇæã ÇáÌÓã ÇáãíßÑæÈÇÊ ÈæÇÓØÉ ÇáäÙÇã ÇáãäÇÚÊí. "

Ø    Détermination des coordonnées textuelles dans le repère linguistique :

                                                                  Ý + ÝÇ + ã Èå ã + Ù.Êæ. =1Sax

                                                          ÇáÌÓã Ü ÇáãíßÑæÈ – äÙÇã ãäÇÚÊí Say1=

                       Se’= le sens sémantique du texte T1      

Ø    Etablissement de l’équation paradigmatique à base de la sémiotique des termes scientifiques appartenant au domaine scientifique du texte :

                 Say2=Organisme+microbe+système immunitaire

Ø    Etablissement de l’équation syntagmatique primaire :

S+Vt+COD+CCMoyÛ Ý + ÝÇ + ã Èå ã + Ù.Êæ

Mais on remarquera tout de suite que le verbe « lutter » en français

n’est pas transitif comme c’est le cas pour le verbe  « ÞÇæã ». Donc on doit recourir à une équation secondaire qui prendra en compte la réalité linguistique de l’intransitivité du verbe « lutter » :

         S+Vi+COI+CCMoy Û Ý + ÝÇ + ã Èå È + Ù.Êæ

Il faut noter que l’équation syntagmatique prend toujours en charge les transformations génératives nécessaires imposées par chacune des deux langues(ordre du verbe entre le français et l’arabe).

Ø    Repérage des éléments  et concaténation :

 

S  =organisme

Vi=lutte

COI= contre les microbes

CCMoy=grâce au système immunitaire

         Ainsi, par concaténation linguistique on obtient le texte :

T2=L’organisme  lutte contre les microbes grâce au système immunitaire.

Les coordonnées du texte traduit seront:

Sax2 = S. + Vi + C.O.I + CCMoy

Say2 = organisme – microbe– système immunitaire

              Se’2  = Sens du texte (T2)

Ø    Comparaison des coordonnées :

Sax1≠Sax2  mais Se’f1=Se’f2

Say1≠Say2  mais Se’L1=Se’L2

         On sait d’autre part que :

                   Se'1 = Se`f1 + Se'L1 + Se'c   = Se'f2 + Se'L2 + Se'c

      Néanmoins, l’identité précédente n’est valable que dans le cas où on suppose l’invariabilité du sens contextuel (Se’c). Or le contexte du traducteur et celui de l’auteur du texte d’origine ne sont pas les mêmes .Aussi serons-nous devant une approximation flagrante. De cette même égalité découlera l’identité suivante, qui elle aussi sera  très approximative :

              

               Se’1=Se’2

      Donc le traducteur doit nécessairement procéder à une conservation du sens sémantique général du texte, et n’ a pas ainsi de quoi se faire  des formes qui changent selon les systèmes linguistiques variés.

      De cette analyse surgit la définition préliminaire que suivante :

La traduction est l’opération qui consiste en un transfert d’un texte exprimé dans une langue de départ(L1) en un texte réexprimé dans une langue d’arrivée (L2) sans toutefois que ne soit affecté le sens sémantique général.

Remarque :

      Jean Dubois définit (  cf. J. Dubois et al.1973  :490) la traduction comme suit :  « Traduire, c’est énoncer dans une autre langue( ou langue cible) ce qui a été énoncé dans une langue source, en conservant les équivalences sémantiques et stylistiques ». Certes les équivalences sémantiques sont conservées, mais comment sont-elles conservées les équivalences stylistiques sachant que chaque langue possède une stylistique propre ?

 

NB :

      *Tout usage, de quelque nature qu’il soit , partiel ou total, de cette présente page web nécessite absolument que soit mentionnée  la référence suivante :

NOUREDDINE HALI : Fondements théoriques de traduction scientifique étude inspirée de linguistique contemporaine . page traduite de la version arabe éditée à Rabat au Maroc en février 2003 (Imprimerie Top Press, 22,Rue Kalkuta Hay l’océan-Rabat tél :037733121 – Eax :037263928 – E-mail :toppress@wanado.net.ma.

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         Avec mes remerciements les plus sincères !!

 

 

 

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Dernière modification : 08/05/2004