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ici un ouvrage en traductologie Chapitre1 repérage linguistique coordonnées d'un élément linguistique remarques importantes chapitre2 définition préliminaire traduction encodage-décodage définition sémiotique de traduction classifications en traduction chapitre3 équations en traduction : équation syntagmatique équation paradigmatique équation sémantique équation temporelle . La société et choix des mots chapitre4 Le terme métatraduction : un néologisme née au Maroc en 2003 chapitre7 Exercices en traduction : une vingtaine de modèles parfaitement ajustés à notre théorie Introduction à la partie pratique des fondements théoriques مــــقدمـــة الجزء التطبيقي من الأسس النظرية للترجمة العلمية Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة Unités syntagmatiques complexesوحدات تركيبية مركبة Textes scientifiques vulgariséesنصوص علمية معممة Textes généraux:traductions sans commentaires : ترجمة دون تعلـــــيق نصـــــــــــــوص عــــامـــة
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Chapitre 1 :
Sera entreprise dans
ce chapitre une thèse réputée nouvelle, du moins épistémologiquement, étant
donné qu’elle vise une restructuration de la connaissance en matière de
traduction, disant une réorganisation, mais surtout pas une rupture avec le
passé. Elle sera, pensons-nous, en guise d’une nouvelle théorie plus
particulièrement en traduction scientifique, et fournira ainsi, chose très espérée,
un moyen pédagogique et méthodologique réputé ,jusqu’à preuve du
contraire, plus fiable et plus fructueux que les méthodes qui sont encore en
usage de nos jours en matière de traduction, en particulier dans notre pays le
Maroc. Cette méthodologie, fondée sur une approche scientifique, sera plus
familière aux étudiants scientifiques ; mais il le sera également pour
les étudiants des langues du fait qu’elle est fondée sur une approche
linguistique contemporaine. La compréhension textuelle,
et à plus haut degré l’analyse textuelle, est en l’occurrence une variante
théorique purement linguistique de la théorie de traduction : on ne
saurait parler d’une théorie en traduction sans parler d’une théorie
d’analyse textuelle à double tranchons, c’est-à-dire et en langue source
et en langue cible. Bref, six domaines se seront entremêlés dans cette ouvrage :
au niveau paradigmatique des repérages sémiotiques entre les deux langues, au
niveau syntagmatique des analyses structuraux entre les deux langues, au niveau
sémantique des analyses textuelles entre les deux langues. I-Repère linguistique arbitraire :Le repérage, de quelque
nature qu’il soit, nécessite un repère. En mécanique, les physiciens le
savent, on ne saurait étudier le mouvement d’un corps dans l’espace
en repérant ses différentes coordonnées sans choisir un repère galiléen(système
de trois axes :axe des abscisses(OX), axe des ordonnées(OY), axe des côtes(OZ)
outre le paramètre temps) convenable. Ce repère, tout arbitraire qu’il soit,
acquière une importance capitale. Le linguiste G.Mounin parle, tout le monde le
sait, de la double articulation du langage. On peut envisager l’aspect
physique d’une articulation et on dira que là où il y a articulation il y a
mouvement, et là où il y a mouvement il y a repérage et donc un moyen
scientifique de repérage(repère). En
linguistique, car deux articulations langagières, deux repères arbitraires
doivent gérés les mouvements langagiers : l’un au niveau lexicologique
et l’autre au niveau discursif. Le
premier repère, noté R1 , qu’on nomme repère morpho-phono-sémique,
dont les axes seront : l’axe morphologique muni de l’unité morphème
comme unité de repérage(vecteur unitaire en espaces vectoriels), l’axe
phonologique muni du phonème comme unité et l’axe sémique
muni du sémème comme unité.
Le sémème est un ensemble infini de sèmes : S’=s1+s2+…+sn
, avec n un entier naturel indéterminé. Ce repère R1
n’est pas directement visé
par notre étude en traduction , mais il mérite lui seul d’être détaillé
en une recherche indépendante. Le
deuxième repère, noté R2 ,et appelé repère lexico-structurau-sémantique,
dont les axes sont : l’axe syntagmatique muni de l’unité
syntagmatique minimale(Ux) comme unité de mesure , l’axe
paradigmatique muni de l’unité paradigmatique (Uy) comme
unité et l’axe sémantique muni du sémantème(Ue’)
comme unité. Le sémantème opère au niveau des énoncés et non pas au niveau
des lexèmes. Ue’=u1+u2+…+un
, avec n un entier naturel indéterminé. Ce deuxième repère
sera en usage direct tout au long de ce travail . L’élément en mouvement
dans ce repère contextuel est généralement un énoncé-occurrence envisagé
dans une situation énonciative bien déterminée, c’est le texte. Avant
d’entamer les détails de ce fameux repère, vivons tout de même quelques
instants avec les générativistes quand
ils prévoient l’usage du repérage linguistique : « N.Chomsky
remarque qu’il est grand temps que les linguistes, tout comme les
psychologues, adoptent une méthodologie galiléenne
en matière de recherches linguistiques en particulier, et en les
domaines cognitifs d’une manière générale. Cette méthodologie représente
une mutation en perspectives et objectifs des chercheurs. En effet, ceux-ci,
auparavant attirés par les substances et les données, donnent actuellement
importance au fond essentiel de l’interprétation ; et à l’exhibition
d’un concept signifiant de la langue qui serait l’objet d’une recherche
rationnelle(…). On pourrait prétendre que ce style, qui ne cesse de s’accroître
en sciences naturelles, ne puisse être transféré aux sciences du langage, étant
donné qu’il ne convient pas au traitement des êtres humains et de la société.
En revanche, toute approche sérieuse qui entreprend étudier les mouvements
cognitifs au sein d’un système langagier et les origines de ce système, doit
adopter ce style » (Abdelkader El fassi Alfihri 1985:23-24 ) « Si
toute initiative est prise, il arriverait un jour où une révolution galiléenne
serait déclenchée dans les domaines des études linguistiques et
psychologiques » (ibidem :24)
Peut-être cette présente
recherche en participerait, mais on ne doit pas se précipiter surtout que l’étude
est à son début , et de plus, seule la communauté linguistique et
traductologique est apte de prendre une telle attitude. El Fassi
Al Fihri a déjà évoqué dans l’un de ces ouvrages (ibidemp :19)
un certain espace tridimensionnel
qu’il a nommé « Espace propositionnel » . C’est, selon lui,
un espace dans lequel est achevée, historiquement
philosophiquement et psychologiquement , l’analyse des propos et des opérations
scientifiques. Cet espace est décrit par un repère tridimensionnel : dimension
selon l’axe des abscisses (OX), une autre selon l’axe des ordonnées (OY) et
une troisième selon l’axe des côtes(OZ). Le
repère esquissé ici représente-t-il
un moyen de repérage dans un
espace propositionnel ? Cette
méthodologie que j’entreprend mettre en application dans le domaine de la
traduction est-elle galiléenne ? A
ce niveau-ci s’impose une remarque tellement importante qu’on ne saurait
progresser sans la signaler :il s’agit d’un choix méthodologique que
N.Chomsky a privilégié à plusieurs reprises, la méthode hypothético-déductive.
Cette méthode est définie comme étant « la procédure de construction
d’une théorie, qui consiste à poser, au point de départ, un certains nombre
de concepts non définis ou de propositions non affectées de valeurs de vérité,
afin que le discours déductif, développé à partir de ces postulats, fasse à
posteriori la preuve de son efficacité en produisant, comme conséquence
logique, des énoncés considérés comme des procédures de découverte ».(A.J.Greimas
et J.Courtès 1993 :176) Des
notions importantes sont postulées :le repérage linguistique, les repères
linguistiques, les coordonnées linguistiques, les découpages sémiotiques, les
équations traductiques, la métatraduction à base d’un couple linguistique,
etc. Ces concepts seront l’objet
de tests diversifiés parmi lesquels on cite : l’applicabilité et
l’historicité (seules les propos sérieux acquièrent une durée de vie
importante, les autres sont historiquement éliminés et rayés du monde)… En
effet, seules les roches solides résistent au phénomène d’érosion ;
et peut-être même ce phénomène serait-il bénéfique pour les roches qui
sont, au départ, rugueuses, et deviendront de ce fait lisses et luisantes.
C’est la même réalité pour une nouvelle théorie : elle doit être
soumise à des courants de critiques et des évaluations continus. S’elle éprouve
une résistivité à ces phénomènes d’érosion intellectuels, elle
surmontera l’épreuve avec succès et elle vivrait, rayonnante et brillante,
si longtemps qu’elle puisse ; « Tout poème naît d'un
germe, d'abord obscur, qu'il faut rendre lumineux pour qu'il produise des fruits
de lumière » Daumal (René). Mais, si, en revanche, sa structure
est d’un matériau fragilisé, elle sera vite renversée par les premiers
courants puissants et finira par conséquent par s’effacer du monde naturelle
comme s’elle n’était qu’un mauvais rêve . C’est vraiment une méthode
réaliste et fascinante : moi allocutaire je ne suis pas obligé toujours
de comprendre tout ,et parfois je fais confiance au moment de l’énonciation,
mais pas une confiance aveugle, mais une confiance connectée au critère
d’historicité. Nous les musulmans, faisons confiance à l’islam, mais parce
que ces concepts sont perpétuellement renforcés et l’allure ne cesse de
s’accroître. Mes atouts sont
donc le critère d’applicabilité et celui d’historicité :
on s’apercevrait plus lien en deuxième partie que cette théorie serait
applicable en de nombreux domaines pédagogiques tels l’évaluation en
traduction , les compétences en traduction…
En
outre, les réactions, de quelque nature qu’elles soient,
des chercheurs en domaines linguistique et traductologique seront d’une
importance particulière et capitale. Mais parfois des scientifiques politiciens
cèdent à l’idéologie et préfèrent par suite transgresser les lois en
vigueur chez la communauté des chercheurs, à savoir les savoirs scientifiques
ne sont pas des sièges étatiques auxquels les politiciens dictateurs adhèrent
fermement .Si on n’a pas écrit grand chose au sujet de traductologie,
et que le néologisme « métatraduction » n’a pas eu
l’occasion de voir le jour qu’après que sont publiés mes fondements théoriques,
ceci n’est pas de ma faute. Mais
la fidélité scientifique devra toujours être présente, surtout que la
censure historique est toujours là entrain de contrôler de surveiller de repérer
les fraudes. Je disait dans la version arabe de mes fondements que s’était un
instant historique au Maroc, un instant de construction d’une histoire pour la
traduction et je continue de le dire à haute voix et je le dira prochainement.
Mais , au Maroc, pas de critique, pas de réactivité, pas un mot : y
a-t-il des linguistes au Maroc ? Oui. Mais où sont-ils ? Où est El
fassi El fihri ? Où est le Ministère de l’éducation nationale et de la
jeunesse ? Où sont les intellectuelles ? Où est le programme de
traduction ? Mes
atouts, cher Monsieur, ce sont l’applicabilité et l’historicité
et je leur ajoute l’ingrédient d’intentionnalité
propre au chercheur n’ayant pas l’intention de céder. Que
l’on fasse maintenant la première frappe sur le clos pour un premier pas.
Soit l’énoncé :« L’aimant attire l’acier » On peut, à partir de cet
énoncé de structure syntagmatique simple et banale : Sax=
S+Vt+COD, obtenir un texte de structure infinie : ce type de développement
s’effectue selon un axe horizontal que les structuralistes appelle axe
syntagmatique. Ainsi, on dirait par exemple : « …si on approche un
aimant d’un objet en acier, ce dernier sera subi à une force à distance
appelée force magnétique, et ce car l’aimant attire l’acier
. En réalité, il attire le fer contenu dans l’acier qui est un
alliage … Mais on peut également
obtenir un nombre indéterminé d’énoncés ayant toujours une même coordonnée
syntagmatique(structure invariable). Cette opération s’effectue selon un axe
vertical appelé axe paradigmatique. On obtiendrait par exemple cette ensemble
infini d’énoncés :
S
+ Vt
+ COD ……………………… Le
missile a raté la cible
La plante capte la lumière
L’aimant attire l’acier
Le miroir réfléchit le rayon lumineux
L'espoir voit un défaut de la cuirasse(1[h1] )
des choses
………………………… Le qualificatif
« paradigmatique » a surtout le sens de sélection et de choix, et
la sélection, tout le monde le sait, nécessite que soit effectué
d’abord un repérage des éléments cibles qui sont embourbés dans un
ensemble complexe . Cette sélection est toujours faite à base d’une sémiotique
bien déterminée . Donc notre coordonnée paradigmatique ne trouve son véritable
sens qu’à base d’une sémiotique donnée. On parle parfois du phénomène
de substitution, mais il me semble que la sélection lexicologique est plus élégante
que la substitution surtout s’il s’agit d’une opération manipulée par le
traducteur qui procède, avec précision , à la sélection des éléments
convenables au contexte . Même remarque pour le travail synthétique
combinatoire que pratique le traducteur selon l’axe syntagmatique. D’après ce qui a
précédé, la coordonnée paradigmatique est toujours variable . En d’autres
termes, il est impossible de varier la coordonnée syntagmatique(Sax)
en maintenant constante la coordonnée paradigmatique(Say). Mais il
est très possible de varier la coordonnée paradigmatique tout en maintenant la
coordonnée syntagmatique constante(cf. les exemples plus haut) . Donc, l’opération
de sélection selon l’axe paradigmatique pour les usagers d’une langue
naturelle n’est jamais statique : pas de production langagière sans
mouvement intellectuel de sélection
continu et perpétuel. Parfois la coordonnée syntagmatique peut être statique :
vérifier l’exemple suivant : « Tu partiras à midi mais ton
frère sortira plus tard et il arriverait avant toi ». La même coordonnée
syntagmatique est reprise trois fois successives :S+V+CCT mais S+V+CCT et
S+V+CCT. C’est comme la structure électronique des métaux : le réseau
cristallin est là, stable, s’il est cubique à faces centrées il le
resterait toujours ; mais les électrons sont toujours en mouvement. Des
structures statiques qui génèrent une infinité d’énoncés, c’est là un
principe de générativité : les structures génératrices
en une langue naturelle sont en nombre fini, mais les énoncés générés
sont innombrables. Le changement de la
coordonnée paradigmatique implique sans aucun doute un changement sémantique,
résultat déduit facilement des exemples précédents et c’est la composante
lexicale qui est affectée. De même pour la coordonnée syntagmatique, sauf que
dans ce cas c’est la composante fonctionnelle de la coordonnée sémantique
qui est affectée. [h1]Un défaut de la cuirasse, c’est-à-dire le point faible .
[h1]Un défaut de la cuirasse, c’est-à-dire le point faible . |
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