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coordonnées de l'élément linguistique      


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Chapitre1   repérage linguistique  coordonnées d'un élément linguistique  remarques importantes

chapitre2   définition préliminaire  traduction encodage-décodage   définition sémiotique de traduction   classifications en traduction

chapitre3   équations en traduction : équation syntagmatique  équation paradigmatique   équation sémantique  équation temporelle La société et choix des mots 

chapitre4  Le terme métatraduction : un néologisme née  au Maroc en 2003

chapitre5

chapitre6

Unités syntagmatiques simples وحدات تركيبية بسيطة

 

 

 

II- Coordonnées de l’élément linguistique :

 

         Tout élément textuel d’une langue naturelle admet trois coordonnées dans lesquelles il se décrit parfaitement :

Ø    La coordonnée syntagmatique (Sax)

Ø    La coordonnée paradigmatique(Say)

Ø    La coordonnée sémantique(Se’)

On impute à un texte noté(T)et exprimé dans une langue naturelle les coordonnées suivantes :

           

         Mais sur la base de quel critère disons-nous que telle entité linguistique est un texte et que telle autre ne l’est pas ?

         « L.Hjelmslev prend le mot texte au sens le plus large et désigne par là un énoncé quel q’il soit, parlé ou écrit, long ou bref : pour lui le lexème par exemple est un texte. Tout matériel linguistique étudié forme également un texte »(J.Dubois et al. 1973 :486)

Selon certains linguistes, comme R.Jackobson, l’expression orale ,et par conséquent le discours , est le fait premier : l’écriture ne serait qu’un dérivé, une traduction de la manifestation orale. Donc le texte pour ces linguistes serait une dérivé de l’oral. Oui, c’est vrai, quand un écrivain produit un texte écrit, en réalité il prononce toujours ce qu’il écrit ; seulement cette prononciation peut parfois ne pas atteindre le degré de sonorité lui permettant  d’être perçue par le milieu extérieur. Sauf, le linguiste R.Jackobson à trop jongler avec les types de traduction ; d’ailleurs nous verrons dans le second chapitre de cette partie , qu’un seul type de traduction sera maintenu, à savoir la traduction intersémiotique .

En linguistique, un lexème comme « anticonstitutionnellement » peut être objet d’une étude morphologique, et il peut même être à l’origine d’éventuels textes explicatifs ; toutefois, on le croît,  il n’est pas un texte.

Notre critère est le suivant : Le texte est, comme le propose le professeur Tammām Hassān , une entité ayant un sens sémantique tridimensionnel(Tammām Hassān 1994 :341-342).

Les trois composantes du sens d’un texte, ou ce qu’on appelle dans une nouvelle terminologie la coordonnée sémantique, sont

1.    Le sens fonctionnel, noté Se’f ,  qui résulte de la projection de la coordonnée syntagmatique sur l’axe sémantique.

2.    Le sens lexical, noté Se’L , c’est le résultat de la projection de la coordonnée paradigmatique sur l’axe sémantique.

3.     Le sens contextuel , noté Se’C , déduit du contexte :contexte verbal distributionnel et contexte extralinguistique représenté par l’ensemble complexe des circonstances et conjectures qui soutiennent la situation de communication au moment de l’instance d’énonciation (T0), tels la position du locuteur, son état, ses objectifs pragmatiques ,sa manière de se donner au texte, son appareil psychanalytique et psychologique à T0 , ses compétences et savoirs encyclopédiques…

Le mot « sens » peut en effet avoir le sens d’une fonction d’un organe de sens, si le contexte cognitif est la physiologie . Le même mot peut avoir le sens d’une orientation si le domaine d’étude est la mécanique par exemple. Il pourrait avoir également le sens d’un ensemble des représentations que suggère un mot, un énoncé (signification)dans le cas de linguistique , et ainsi de suite.

         Donc la relation importante qui caractérisera le texte est la suivante :

 

                                                 

Se'=Se'C + Se’L + Se’f

        
         Le phonème par exemple n’est pas un texte, vu qu’il n’a ni de sens fonctionnel ni de sens lexical. Le lexème, quant à lui, il possède un sens lexical mais, malheureusement, il n’a pas de sens fonctionnel ; donc ce n’est pas un texte.

         Maintenant, pour illustrer ce jeu de coordonnées, voyant le texte suivant :

T= La chlorophylle transforme l’énergie lumineuse en énergie chimique.

Les coordonnées de (T) dans le repère linguistique  R2 sont :

Ø    Sax= S + Vt + COD+C

Ø    -Coordonnée paradigmatique à base de la sémiotique des termes scientifiques à champ lexical commun :Say= chlorophylle + énergie lumineuse + énergie chimique.

-Coordonnée paradigmatique à base de la sémiotique des verbes transitifs : Say= transformer

Ø    Coordonnée sémantique :

§       Sens fonctionnel(Se’f) : le sujet qui est « la chlorophylle » fait l’action de transformation , laquelle est subie par le SN COD « l’énergie lumineuse »…

§       Sens lexical(Se’L) : le sens lexical est dégagé par analyse sémique des différentes unités lexicales constituant l’énoncé :

- la chlorophylle :

*sèmes constitutifs : élément du chloroplaste de la cellule végétale ;…

*sèmes fonctionnels : jouant un rôle fondamental dans la photosynthèse…

*sèmes génériques(classèmes) : -animé ; - humain ; +concret

*sèmes spécifiques : pigment vert ; ; …

*sémantèmes : ne fonctionne qu’on présence de lumière ;…

      -transformer :action de changer la forme( forme matérielle ;forme psychique ; forme abstraite…) d’un objet ;action de modifier la forme de cette objet . Dans le cas des verbes, qui expriment généralement des actions ou des états, l’analyse sémique doit naturellement se reporter aux objets qui ont subi cette action : dans notre cas, c’est « l’énergie lumineuse ».

      - L’énergie lumineuse :le référent de l’expression « énergie lumineuse» a subi un changement de forme dû à la perte d’une partie de ses sèmes ;il s’est transformé par suite en un autre référent dénoté par l’expression « énergie chimique »dont le sème distinctif principal est  « énergie obtenue au cours d’une réaction chimique ».

§       Sens contextuel(Se’C) :déterminé par la situation de communication.

NB : Les points de suspension constatés au repérages des sèmes matérialisent l’idée fondamentale selon laquelle les sèmes sont infinis.

NB :

      *Tout usage, de quelque nature qu’il soit , partiel ou total, de cette présente page web nécessite absolument que soit mentionnée  la référence suivante :

NOUREDDINE HALI : Fondements théoriques de traduction scientifique étude inspirée de linguistique contemporaine . page traduite de la version arabe éditée à Rabat au Maroc en février 2003 (Imprimerie Top Press, 22,Rue Kalkuta Hay l’océan-Rabat tél :037733121 – Eax :037263928 – E-mail :toppress@wanado.net.ma.

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         Avec mes remerciements les plus sincères !!

 

 

 

 

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Dernière modification : 08/05/2004